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Le retour d'une guerre des pneus n'emballerait pas les écuries

Reverra-t-on un jour une guerre des pneus en F1 ? À moyen terme, la probabilité est faible. Parfois citée comme un éventuel remède au manque de spectacle ou de compétition, la solution déplaît fortement aux équipes.

Michael Schumacher, Ferrari, Fernando Alonso, Renault

Michael Schumacher, Ferrari, Fernando Alonso, Renault

Michael Cooper / Motorsport Images

Depuis 2007, la catégorie reine a recours aux services d'un manufacturier unique, à savoir Bridgestone dans un premier temps puis Pirelli depuis 2011 et jusqu'en 2023, au moins. Le manufacturier en question doit répondre à un cahier des charges qui comprend notamment l'exigence de gommes connaissant une forte dégradation. En 2021, la F1 passera également aux roues 18 pouces, et même si Pirelli ne s'est pas dit totalement fermé à la question d'une concurrence ouverte à l'avenir, le sujet ne sera probablement pas abordé dans les prochaines années.

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"Avec l'actuelle génération de Formule 1, avoir plusieurs manufacturiers de pneus ne colle pas vraiment au modèle", prévient d'emblée Paul Monaghan, ingénieur en chef chez Red Bull Racing. "Nous ne faisons pas des essais chaque semaine, et les pneus en eux-mêmes ne sont pas un différenciateur de performance de premier ordre. Alors pour le moment, notre philosophie de travail est d'avoir un manufacturier unique. Ça changerait tout ce qui est sur la table ainsi que les projets futurs si nous revenions à plusieurs manufacturiers. Je ne sais pas si ça resserrerait le peloton ou si ça le distendrait dans ces circonstances. Pour le moment, nous ne sommes pas vraiment armés pour emprunter cette voie."

Des techniciens de Pirelli travaillant sur certains pneus

Le point de vue est partagé par Andrew Green, directeur technique de Racing Point, qui considère également que le fait d'avoir plusieurs manufacturiers de pneus irait "contre l'idée de resserrer la grille et d'améliorer le spectacle". "On se retrouverait avec des nantis et des démunis au niveau des pneus", précise-t-il. "Actuellement, nous avons tous les mêmes pneus et nous pouvons tous faire le même travail, partout sur la grille. Selon moi l'équipe qui fait le meilleur boulot avec les pneus devrait être récompensée pour ça, donc franchement, je ne crois pas que ce soit la bonne chose à faire pour le spectacle."

À la tête de McLaren depuis quelques semaines, Andreas Seidl n'est pas non plus favorable à une guerre des pneumatiques. Faisant allusion au partenariat approfondi entre Ferrari et Bridgestone de 2001 à 2006, dans une période où Michelin était également en F1, l'Allemand verrait également l'idée d'un mauvais œil d'un point de vue purement sportif. "Nous ne devrions pas oublier que mêmes lors des années où il y avait la plus grosse des guerres pneumatiques, il y avait parfois une domination absolue de la part d'une équipe tout au long de la saison", martèle-t-il. "Alors je ne suis pas convaincu que ce soit la solution. Il est important qu'entre les équipes, et avec la FIA et la FOM, nous prenions notre temps pour réellement définir clairement quel est l'objectif au niveau des pneus pour l'an prochain et pour 2021."

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