Édito - La F1 (et les autres) s’incrustent dans le cahier de vacances !

Le week-end dernier, les émotions n’ont pas manqué pour les fans de sport automobile. Les 24 Heures du Mans ont réservé un suspense insoutenable, marqué par un final impensable qui aura retourné bien des coeurs et rappelé à chacun d’entre nous que l’émotion restait le moteur de la passion. Y compris au sein de notre équipe, voir la Toyota n°5, à qui la victoire était promise, s’immobiliser au pied d’un podium sur lequel ses pilotes ne monteraient finalement pas, a pu être vécu avec un sentiment rarement éprouvé. 

Ainsi va le sport, avec sa beauté et, parfois, sa cruauté. N’oublions pas pour autant que Porsche fait également un beau vainqueur tant le duel a été haletant, même si le scénario aurait pu être autrement moins dramatique. Soulignons le fair-play sincère des adversaires de Toyota et les nombreux gestes de soutien apportés à l’équipe du constructeur japonais. 

Quoi qu’il en soit, la course mancelle est venue ponctuer une quinzaine folle durant laquelle nous avons voulu vous informer au plus près de la plus grande course d’Endurance au monde. C’est ainsi plus d’une centaine d’actualités, interviews, sujets ou encore vidéos que nous vous avons proposés tout au long de ce début de mois. Avec le souhait sincère que chacun puisse y trouver son compte. 

Pas de clash mais une double ration !

Dans le même temps, le Formula One Circus a poursuivi sa route en nous faisant découvrir une nouvelle destination : l’Azerbaïdjan. Un tracé impressionnant, avec des vitesses folles, qui a parfois soulevé des questions mais surtout réservé de très belles images. On ne peut que regretter d’avoir connu une course peut-être trop sage et un peu fade, mais nul doute que l’épreuve a le potentiel pour être davantage spectaculaire à l’avenir. 

Les fans de sport automobile ont ainsi pu se régaler tout au long du week-end, pouvant suivre les exploits de pilotes qui restent des hommes à part et qui, à leur manière et de chaque côté du globe - sur fond de pseudo-clash de date qui n’en était pas vraiment un - ont pu faire rêver et offrir ce que l’on attend d’eux : faire la course, et la faire vite ! 

Il y a un an, entre deux Grands Prix de F1, trois pilotes débutants au Mans ramenaient Porsche au sommet de l’Endurance, avec parmi eux un certain Nico Hülkenberg accueilli une semaine plus tard en Autriche avec les regards envieux de ses collègues. Cette fois-ci, l’Allemand était absent - c’est sans doute l’un des seuls regrets qui découle du calendrier 2016 - et ses deux partenaires de l’époque, Earl Bamber et Nick Tandy, devaient se cantonner à défendre les couleurs de Porsche en GTE. La course a été différente, car certains de ses ingrédients étaient différents. Il n’empêche qu’elle n’a pas failli à sa réputation, et que rien n’était joué à l’entame de la dernière heure.

Un menu copieux

Si nous espérons que chacun de vous a vécu un beau week-end de sports mécaniques, il est déjà temps de se tourner vers demain. Et quel programme que celui qui nous attend ! Alors que les aficionados du MotoGP trouveront leur compte dès la fin de semaine, avec le rendez-vous d’Assen, puis ceux d’Allemagne, Autriche et République Tchèque, les fans de Formule 1 seront plus gâtés que jamais. 

Parmi les cinq week-ends du mois de juillet, pas moins de quatre verront le paddock F1 se mettre en ébullition. Autriche, Grande-Bretagne, Hongrie et Allemagne : voici le menu du septième mois de l’année avant la traditionnelle trêve estivale et une reprise fin août à Spa-Francorchamps. Autant dire qu’en un mois, l’écart de 24 points qui sépare Nico Rosberg, leader du championnat, de son coéquipier Lewis Hamilton peut évoluer, dans un sens comme dans l’autre. Tout comme l’écart avec les outsiders que l’on ira chercher chez Ferrari et Red Bull Racing.

Dans le même temps, la silly season va prendre corps, avec les prémices d’un marché des transferts qui mènera jusqu’à l’élaboration de la grille 2017, avec peut-être ses confirmations, peut-être son statu quo, et peut-être ses surprises. 

Qui peut savoir quel nouveau chapitre à sensations se préparent à nous offrir la F1 et son monde dans lequel tout va si vite ? Qui peut aujourd’hui imaginer sur quoi portera cet éditorial quand viendra l’heure de prendre la plume dans six semaines ? 

Encore du suspense !

Ajoutez à cela la grande finale de la Formule E avec la double épreuve de Battersea Park, début juillet à Londres, et l’issue incertaine du duel opposant Lucas di Grassi à Sébastien Buemi. Ajoutez également le retour en piste des héros du Mans dès la fin du mois de juillet, avec une ultime épreuve européenne au Nürburgring et un championnat qui reste encore plus ouvert que jamais entre les trois constructeurs du LMP1. Pensez aussi à la suite du championnat IndyCar mais aussi de toutes les séries qui ne manqueront pas d’animer les beaux jours qui arrivent. 

Sans aucun doute, l’action ne manquera pas et il y en aura à revendre pour assouvir la passion de chacun. Résultats, performances, mais aussi débats et polémiques continueront à rythmer tout ce qui entoure chaque discipline. Nous espérons vous accompagner au mieux de week-end en week-end, de course en course et de circuit en circuit !