Éliminé en Q1, Vettel est "contrarié et en colère"
Sebastian Vettel ne cache pas sa frustration après des qualifications qui se sont terminées bien plus tôt que prévu pour lui, au Grand Prix de Bahreïn.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Si la saison 2020 de Sebastian Vettel peut être considérée comme la pire de sa carrière, il n'empêche que le quadruple Champion du monde a signé ce samedi un pire résultat qualificatif que sur l'ensemble de la saison passée. Vettel a échoué à la 18e place à Bahreïn ; pépins techniques exceptés, c'est du jamais vu depuis son passage chez Toro Rosso en 2007 et 2008.
Gel des châssis oblige, l'Aston Martin AMR21 était pourtant plutôt attendue aux avant-postes cette saison, mais l'évolution de la réglementation au niveau du fond plat l'a handicapée. De surcroît, Vettel a subi les drapeaux jaunes provoqués par un tête-à-queue de Nikita Mazepin puis par une panne de la Ferrari de Carlos Sainz. L'Allemand s'est ainsi retrouvé 18e, à quatre dixièmes du passage en Q2 et à huit dixièmes de son coéquipier Lance Stroll.
"C'était le bazar dans le dernier secteur, j'ai franchi la ligne de justesse, avec moins d'une seconde de marge, puis j'ai eu deux drapeaux jaunes, donc nous ne pouvions pas faire grand-chose", déplore Vettel, qui précise sur Sky Sports F1 : "Il y avait le potentiel pour être bien plus rapide, [mais les drapeaux jaunes] étaient un peu impossibles à surmonter."
D'après Vettel, l'Aston Martin ne pouvait pas viser mieux qu'un simple passage en Q3 – c'est précisément ce qu'a accompli Stroll, dixième dans les deux dernières phases des qualifications – et l'incertitude règne quant à son véritable potentiel en conditions de course.
"Nous ne sommes pas là où nous voulons être", reconnaît Vettel. "Et de surcroît, je pense que je suis encore en train d'apprendre, nous sommes encore en train d'apprendre. Nous essayons beaucoup de choses pour mieux comprendre la voiture. C'est manifestement un week-end difficile si l'on part de si loin [sur la grille], mais c'est comme ça et nous partirons de là. La voiture est bien meilleure, mais c'est difficile à voir. C'est aussi très serré. On verra."
Ainsi le vétéran ne cache-t-il pas sa frustration, bien qu'il s'efforce de philosopher. "Si je paniquais maintenant, ou si j'étais vraiment contrarié, ça n'aiderait pas. Bien sûr, je suis contrarié et en colère : vous savez, d'une certaine manière, ce n'est pas de notre faute si nous avons été éliminés, mais il faut l'accepter et faire ce que nous pouvons pour nous préparer pour demain", conclut-il.
À noter que Vettel fait l'objet d'une convocation chez les commissaires, prévue dimanche matin, pour non-respect des drapeaux jaunes au premier virage lorsque Nikita Mazepin est parti en tête-à-queue.
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