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Enchaîner les GP : une nécessité en 2020, une hérésie à l'avenir

Si la multiplication des week-ends de Grand Prix consécutifs est un sacrifice accepté par tous en 2020, Andreas Seidl insiste sur le fait que cette situation doit rester une exception et ne pas devenir la norme.

Lando Norris, McLaren MCL35, au stand

Lando Norris, McLaren MCL35, au stand

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Suite aux bouleversements engendrés par la crise du coronavirus, la Formule 1 a repris début juillet et mis sur pied un calendrier alternatif particulièrement condensé. Par trois fois en autant de mois, le paddock est contraint d'enchaîner trois week-ends de course consécutifs, ce qui implique un rythme de travail soutenu pour les membres des écuries. Cette expérience de ce que les Anglais appellent un "triple-header" avait déjà été faite en 2018 et peu appréciée. Cette année, elle se généralise compte tenu des circonstances, pour sauver la saison, mais il n'est pas question à l'avenir de laisser cette pratique perdurer.

"Nous allons désormais sur trois Grands Prix consécutifs avec ces deux courses au Royaume-Uni [avant une troisième à Barcelone], ce qui naturellement n'est pas si mal pour les équipes britanniques par rapport aux autres", souligne Andreas Seidl, directeur de McLaren. "Au moins, nous avons la possibilité d'arriver au circuit le plus tard possible avec un court voyage, ainsi que de prendre une pause entre les deux épreuves à Silverstone. Ensuite il y aura un autre triple-header, et je pense qu'il y en aura un autre plus tard, ce qui est difficile. Compte tenu des circonstances particulières cette année, c'est quelque chose que nous devons traverser. Mais en même temps, ça ne peut pas non plus être le nouveau standard pour les saisons futures."

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Les écuries affrontent actuellement une période intense qui regroupe pas moins de neuf Grands Prix en onze semaines, nécessitant des adaptations et un soin tout particulier pour ménager au mieux le personnel. Le plus difficile au-delà de ce rythme, c'est le temps passé par chacun sans pouvoir retrouver sa famille.

"Je ne crois pas que le plus gros défi soit le travail que nous avons à fournir sur le circuit", confirme Seidl. "C'est un travail difficile, mais je pense que le plus gros problème pour chaque membre de l'équipe est d'être éloigné des familles et des enfants. Vivre ce premier enchaînement de trois courses après la longue pause que nous avons connue, je crois que ce n'est pas non plus ce qu'il y a de plus difficile. Nous devons être conscients que plus nous avancerons dans la saison et plus ce sera difficile pour l'équipe avec les prochains enchaînements."

"Au niveau de l'équipe, nous faisons tout pour rendre les voyages et tout ce que nous pouvons plus confortable, afin de maintenir tout le monde en forme. Dans le même temps, je crois que chacun dans l'équipe comprend que c'est une saison particulière, avec des circonstances particulières suite à l'épidémie. Nous comprenons tous qu'il est absolument nécessaire de faire ces Grands Prix cette année pour la survie des écuries. J'espère simplement qu'avec tout ce que nous faisons, en ayant une oreille attentive, en écoutant pour comprendre où sont les problèmes dans l'équipe ou pour chaque membre, nous parviendrons à traverser tout ça correctement."

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