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Face à la crise, la F1 paie certaines équipes en avance

Certaines écuries de Formule 1 ont reçu des paiements par avance afin de les protéger pendant qu'elles traversent la crise liée au nouveau coronavirus.

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF90, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10, Max Verstappen, Red Bull Racing RB15, Carlos Sainz Jr., McLaren MCL34, et le reste du peloton au départ

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

En temps normal, les écuries reçoivent une partie des revenus générés par la Formule 1, qui reposent grandement sur les droits payés par les organisateurs de Grands Prix afin d'accueillir le grand cirque. Or, la pandémie de COVID-19 a d'ores et déjà entraîné l'annulation ou le report des neufs premières épreuves de la saison.

Si une partie des écuries, souvent les plus prestigieuses, ont des revenus garantis par les accords commerciaux conclus pendant l'ère de Bernie Ecclestone, les autres ne s'appuient que sur une part de ce que les détenteurs des droits commerciaux reversent. Le président et PDG de Liberty Media, Greg Maffei, a déclaré qu'afin d'aider les structures à traverser la crise actuelle, certaines d'entre elles allaient recevoir des paiements avancés.

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La F1 essaie par ailleurs d'organiser le début de saison 2020, même si cela doit passer par des Grands Prix à huis clos, pour assurer des revenus provenant des chaînes de télévision et de ses propres sponsors. "Nous avons des scénarios avec aucune course, jusqu'à 15-18 courses, des courses sans spectateurs et avec uniquement les écuries", a déclaré Maffei lors d'une conférence avec des analystes de Wall Street.

"Nous avons vraiment une multitude d'opportunités ou de défis, sur tous les fronts. Chase [Carey] et son équipe se voient proposer de multiples options [...] Nous observons donc comment la réouverture de certaines épreuves se passe en Europe occidentale, dans certains pays, et nous examinons les options qui s'offrent à nous pour le début du calendrier. Il n'y a pas encore de garanties, mais c'est assurément quelque chose qui sera tenté."

Maffei admet toutefois que l'organisation de courses à huis clos serait un coup porté aux revenus de la F1, et donc à ceux des écuries, puisqu'il serait évidemment impossible d'exiger des circuits les mêmes droits d'entrée. "La façon dont vous faites tout cela pose des problèmes qui nécessitent également un capital supplémentaire. Si vous organisez des courses sans public, la rentabilité sera évidemment moindre, voire inexistante."

"Nous avons peut-être suffisamment de capitaux pour gérer cela en 2020, mais cela coûtera cher à certaines écuries, en particulier celles qui n'ont pas les garanties minimales de la F1, et l'une des principales, sinon la principale, source de revenus est leur part des bénéfices de la Formule 1. Il y a un certain degré de rentabilité ou de non rentabilité, mais elles doivent quand même assumer tous les coûts de fonctionnement. C'est un défi."

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"Comment pouvons-nous faire quelque chose qui soit bénéfique pour les fans, mais sans que les équipes ne se ruinent en participant à des courses sans revenus ou avec des pertes ? Nous n'encourageons pas l'utilisation de nos liquidités de manière imprudente, mais nous essayons d'équilibrer les activités d'exploitation et leurs résultats actuels avec les résultats d'exploitation de nos partenaires, que sont les équipes, qui encourent des coûts importants."

"Nous avons déjà avancé de l'argent en prévision des paiements de certaines équipes. Il y a des cas où nous pourrions en faire plus. Il y a d'autres choses que nous pourrions faire pour aider les écuries qui pourraient en avoir besoin. Nous ne considérons clairement pas cela comme un chèque en blanc. Nous voulons nous assurer que les équipes soient solvables parce qu'elles font partie de ce dont nous avons besoin pour réussir la compétition en 2020, 2021 et au-delà."

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