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Eric Boullier rend hommage à Guy Ligier, source de fascination

Le directeur compétition de l’équipe McLaren a tenu à rendre hommage à l’emblématique chef d’entreprise français, décédé dimanche à 85 ans.

Didier Pironi, Ligier JS11 Ford

Didier Pironi, Ligier JS11 Ford

Jean-Philippe Legrand

Jacques Laffite, Ligier JS5-Matra et Guy Ligier, et Gérard Ducarouge, ingénieur
Eric Boullier, Directeur sportif de McLaren Racing
Guy Ligier
Didier Pironi, Ligier JS11 Ford
Jacques Laffite

Ancien pilote de Formule 1, et surtout fondateur et directeur de l’écurie Ligier - qui a pris part au championnat du monde de Formule 1 de 1976 à 1996, enregistrant 326 départs, 9 victoires et une place de vice-champion des constructeurs en 1979 -, Guy Ligier a laissé une empreinte forte dans le sport automobile français et international.

Le nom de Ligier est reparu au niveau international ces dernières années, avec la production de prototypes LMP2, puis LMP3, en collaboration avec la société Onroak Automotive de Jacques Nicolet.

Eric Boullier, le directeur compétition de l’écurie McLaren, a rendu un hommage à l’emblématique patron français, décédé dimanche.

 

En tant qu’enfant ayant grandi au Mans, j’ai été inspiré et fasciné par la livrée bleu pâle et blanc des Ligier de Formule 1.

Eric Boullier.

"C’est avec une grande tristesse que j’ai appris que Guy Ligier s’en était allé", a déclaré Boullier.

"En tant qu’enfant ayant grandi au Mans, j’ai été inspiré et fasciné par la livrée bleu pâle et blanc des Ligier de Formule 1, pilotées avec brio et courage par ces héros de courses français comme Jacques Laffite, Patrick Depailler et Didier Pironi".

"Ligier était une équipe très française dans l’âme, alignant des pilotes français, mais était également très reconnue sur la scène internationale, remportant des Grand Prix non seulement en Europe (Suède, Espagne, Belgique, Allemagne, Autriche, Monaco), mais aussi en Amérique (Argentine, Brésil, Canada)".

"Guy lui-même avait un caractère dur et intransigeant, mais il était également un pilote dans l’âme", poursuit Boullier. "Plus jeune, lui et son ami Jo Schlesser avaient couru sur des McLaren de Formule 2. Et, lorsque Jo a trouvé la mort plus tard durant le Grand Prix de l’ACF à Rouen en 1968, Guy a décidé d’ajouter le préfixe JS à toutes les voitures construites par après par Ligier, pour lui rendre hommage".

"Au nom de tous chez McLaren, je tiens à présenter mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches d’un grand Français. Qu’il repose en paix".

 

 

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