Ericsson existe en F1 après avoir "seulement participé" en 2014
Photo de: XPB Images
Débutant en Formule 1 l’an dernier chez Caterham, Marcus Ericsson y avait régulièrement subi la loi de son coéquipier Kamui Kobayashi, ou même d’André Lotterer le temps d’un Grand Prix, avant d’afficher une réelle progression en fin de saison, jusqu’à la fin de l’histoire pour l’écurie de Leafield, aujourd’hui disparue.
Une autre dimension
Rapidement recruté par Sauber, qui a également déjà confirmé son line-up 2016 avec la présence du Suédois aux côtés de Felipe Nasr, Ericsson a marqué ses premiers points dès le Grand Prix d’Australie avant d’entrer également dans le Top 10 en Chine et en Hongrie. Mais pour lui, cette deuxième saison est encore proche de celle d’un débutant, tant le fossé est conséquent par rapport à ce qu’il a connu chez Caterham.
"C’est une plus grande équipe, plus expérimentée, et on le ressent quand on travaille avec les gens dans l’équipe", constate-t-il à mi-saison. "Bien sûr, en tant que pilote, c’était vraiment difficile l’année dernière avec Caterham car nous étions tellement loin du milieu de grille ; c’était difficile de faire impression."
"Cette année avec Sauber, nous sommes dans une position où nous pouvons plus ou moins nous battre dans les points chaque week-end, donc cela fait une grande différence. Nous courons désormais contre les autres, nous essayons des stratégies différentes, nous sommes roue contre roue avec des gars différents, ce qui m’a aidé à beaucoup progresser et à montrer ce que je peux faire."
Dans un sens, c'est la première saison où je cours en F1.
Marcus Ericsson, Sauber
En dépit de ce sentiment de tout redécouvrir pour la deuxième année consécutive, Ericsson ne regrette rien de son aventure chez Caterham. C’était selon lui une opportunité fantastique d’accéder à la catégorie reine et de pouvoir faire un apprentissage important des bases. A la différence que désormais, il a davantage le sentiment d’exister dans le peloton.
"L’année dernière était très bonne pour moi. Quand on est enfant, on rêve toujours de la Formule 1 et les premières courses sont toujours très spéciales. C’était bien pour moi de faire cette première saison, d’emmagasiner cela, d’avoir de l’expérience et de recommencer cette année. Mais, dans un sens, c’est la première saison où je cours en F1, où je ne participe pas seulement."
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