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Espagne 2001, la glorieuse incertitude du sport

Le final impensable du Grand Prix d'Espagne 2001 a marqué bien des mémoires. Michael Schumacher hérita d'une victoire qui semblait pourtant acquise à son rival de l'époque, Mika Häkkinen.

Le départ : Michael Schumacher et Mika Häkkinen devant

Photo de: Ferrari Media Center

Mika Häkkinen
Bagarre entre Michael Schumacher et Mika Häkkinen
Mika Häkkinen à la sortie des stands
Mika Häkkinen
Giancarlo Fisichella et David Coulthard
Michael Schumacher
Le podium : Juan Pablo Montoya, Michael Schumacher et Jacques Villeneuve
Mika Häkkinen
David Coulthard
Interview avec Mika Häkkinen

Nous sommes le 29 avril 2001, à Barcelone, lorsque Mika Häkkinen expérimente, malgré sa déjà longue carrière, la cruauté que réserve parfois le sport automobile. Victime d’un terrible coup du sort, le Finlandais, double Champion du Monde, abandonne la victoire à son rival Michael Schumacher, qui s’envole alors vers le titre mondial.

Un scénario qui a marqué les esprits

Le destin malchanceux du dernier tour, Häkkinen n’est pas le premier à le vivre. Dix ans plus tôt, Nigel Mansell avait vécu pareille mésaventure lors d’un Grand Prix du Canada. Pourtant, cette dernière boucle du Grand Prix d’Espagne 2001 reste pour beaucoup l’illustration de ce que la Formule 1 peut réserver de plus imprévisible.

Il y a deux ans, Jean Todt lui-même ne s’interrogeait-il pas sur cette glorieuse incertitude du sport ? "Dans un sens, j’ai le sentiment que les voitures sont devenues trop fiables. Je pense qu’on a besoin de cette atmosphère dans laquelle on ne sait pas si la voiture verra le drapeau à damier", expliquait le Président de la FIA au début de la saison 2014, en pleine révolution technique de la F1.

Le même Jean Todt, en 2001, était à la tête d’une Scuderia Ferrari avide de succès qui allait bénéficier de la terrible malchance de Häkkinen. Parti deuxième sur la grille de départ, le pilote McLaren avait dû s’incliner en qualifications face à Schumacher pour 85 petits millièmes. Mais en course, la situation allait s’inverser.

Le malheur des uns...

Le Finlandais tenta un premier coup de poker en décalant son premier arrêt de quatre tours par rapport à l’Allemand, en vain. Lors de la seconde salve de ravitaillements, Schumacher s’arrêta de nouveau le premier, possédant alors quatre secondes d’avance en tête. Logiquement, Häkkinen poursuivit sa route pour observer son arrêt sept tours plus tard, ce qui lui permit de ressortir en tête.

En réalité, Schumacher était victime de vibrations intempestives à bord de sa F2001, le contraignant à ralentir la cadence et à tourner plus de deux secondes moins vite que Häkkinen. Un troisième pit stop fut même un temps envisagé, avant que la monoplace rouge ne retrouve de l’allant.

... Fait le bonheur des autres

À l’entrée du 65e et dernier tour, l’avance de la McLaren s’était portée à une quarantaine de secondes et ouvrait la voie à une première victoire dans la saison pour un Häkkinen bien malheureux jusqu’alors. Il n’en fut rien. Soudainement au ralenti, il tenta d’abord de rejoindre l’arrivée avant d’immobiliser, contraint et forcé, sa MP4-16 sur le bas-côté, victime d’une défaillance de son embrayage. 

"Il n’y avait rien que je puisse faire pour sauver la situation", expliqua-t-il après la course. Après s’être extrait de sa monoplace, Häkkinen salua dignement le public, avant de regagner la voie des stands en passager clandestin de la McLaren-Mercedes rescapée de son coéquipier David Coulthard.

Vainqueur par KO, Schumacher lui-même avait peine à croire à cet incroyable scénario. "Je dois dire que je suis vraiment désolé pour Mika", pouvait-il confier après la 47e victoire de sa carrière. "J’étais choqué quand j’ai vu qu’il avait abandonné. Ce n’est pas la manière dont j’aime gagner, mais ça m’est arrivé par le passé et ces choses-là arrivent en course."

Outre le champ libre qu’il laissa à Schumacher au championnat, Häkkinen offrit bien malgré lui deux autres performances à la concurrence. Héritant de la deuxième place, Juan Pablo Montoya pu donner un peu plus de relief à son premier podium en Formule 1, tandis que Jacques Villeneuve permettait à la jeune écurie BAR de monter elle aussi pour la première fois sur un podium.

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