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Espagne 2008, la dernière apparition d’une Super Aguri

Il fut un temps pas si lointain où le petit poucet du plateau de la Formule 1 ne s’appelait ni Marussia, ni même HRT

Il fut un temps pas si lointain où le petit poucet du plateau de la Formule 1 ne s’appelait ni Marussia, ni même HRT. Un temps où l’usine de Leafield, en Grande-Bretagne, a connu d’autres monoplaces que les Arrows de Tom Walkinshaw ou les actuelles Caterham de Tony Fernandes.

Créée sur le tard, presque dans la précipitation avec le soutien de Honda et autour du pilote Takuma Sato, Super Aguri a vu le jour au début de la saison 2006, que l’équipe a disputée intégralement, tout comme la saison suivante en 2007. Honda avait alors donné les clés de cette écurie bis à l’ancien pilote de F1 Aguri Suzuki, donnant son nom à la structure.

Après une saison 2006 logiquement très difficile et des châssis basés sur des Arrows obsolètes de la saison 2001, l’équipe réalise quelques coups d’éclats remarquables la saison suivante, sa nouvelle monoplace étant tout simplement développée sur la base de la Honda de 2006.

Dès la manche d’ouverture en Australie, Sato réalise la meilleure séance de qualification de l’histoire de l’écurie en prenant la dixième place sur la grille de départ. Quelques semaines plus tard, le Japonais ouvre le compteur points de l’équipe en prenant la huitième place du Grand Prix de Bahreïn, avant de faire encore mieux au Canada, où il hérite de la sixième place en profitant des incidents de course et de deux disqualifications.

Ce résultat restera le meilleur de l’histoire de Super Aguri, qui en coulisses reste une structure bien trop fragile pour se pérenniser en F1. En 2008, l’écurie profite de nouveau de ses liens plus qu’étroits avec Honda pour se baser sur le châssis de la saison précédente du constructeur japonais. Mais les finances de l’équipe sont au plus mal et le grand constructeur nippon met de moins en moins la main à la poche. Les essais privés d’intersaison sont bâclés lorsqu’ils ne sont pas inexistants. Néanmoins, les deux monoplaces japonaises sont bien au départ de la saison avec Takuma Sato et Anthony Davidson au volant.

Dans le même temps, Aguri Suzuki se démène pour tenter de trouver les investisseurs ou un potentiel acheteur capable de sauver ce qui peut encore l’être. De nombreux contacts et rumeurs se font jour, mais aucun accord ne se concrétise totalement. Nous sommes le 27 avril lorsque les deux SA08A de Sato et Davidson s’alignent au départ du Grand Prix d’Espagne. Super Aguri se sait condamné mais espère secrètement que ce baroud d’honneur pourrait décider un investisseur à la dernière minute. Il n’en sera rien, tandis que Sato termine 13e et dernier de la course et que Davidson abandonne sur panne mécanique.

Deux semaines plus tard, le matériel de Super Aguri est bien acheminé vers la Turquie, théâtre du Grand Prix suivant, mais l’histoire de l’écurie s’arrêtera aux portes du circuit d’Istanbul. La mort dans l’âme, Aguri Suzuki annonce que l’écurie cesse toute activité faute d’avoir eu le temps de boucler un nouveau partenariat financier. A la fin de cette même saison, Honda annonce à son tour son retrait de la Formule 1.

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