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La F1 envisage des "courses plus courtes" à l'avenir

Le directeur sportif de la F1, Steve Nielsen, estime que l'heure est venue de se poser des questions fondamentales dans la façon dont la discipline reine doit évoluer, notamment au sujet des formats des week-ends.

Départ : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devance Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 et le reste du peloton

Départ : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devance Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 et le reste du peloton

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Depuis plusieurs années, les chiffres déclinants des audiences de la Formule 1 invitent la discipline et ses acteurs à se questionner sur l'opportunité d'en modifier certains aspects fondamentaux.

Parmi ceux-ci, le format des week-ends de Grand Prix interroge. L'immuable rituel depuis plusieurs années voit le vendredi être dédié aux essais libres, le samedi après-midi aux qualifications et le dimanche à la course d'une durée moyenne de 1h30-1h40.

C'est dans ce contexte que Liberty Media a pris les commandes de la F1, avec pour objectif de la redynamiser dans un certain nombre de domaines et d'élargir son public, en ciblant notamment la jeunesse. Et logiquement, une partie de la réflexion porte sur la manière de rendre les épreuves plus attractives.

"Il y a des questions fondamentales qui sont posées, à nous tous, ainsi qu’aux fans", affirme Steve Nielsen, ancien directeur sportif de Renault, Caterham ou Williams, dans la publication officielle de la F1 qui paraît avant chaque Grand Prix. "Par exemple, nous demandons quel genre de format de week-end nous devrions mettre en place ; combien il devrait y avoir de séances d’essais libres ; combien de course nous devrions avoir ; est-ce qu’il devrait y avoir plus d’une course de Formule 1 pendant un week-end, que devraient être les qualifications ? Nous avons nos propres idées, mais nous voulons sonder l’opinion, [pour avoir] autant d’options que possible."

Il estime que le changement est, quoi qu'il en soit, nécessaire : "Les audiences déclinent. Il y a une amélioration mais la Formule 1 doit changer pour engager un public plus important. Il y a beaucoup de gens qui ont moins de 30 ans et pour qui la Formule 1 a peu d’intérêt. Il faut conserver les valeurs essentielles de la discipline, tout en attirant un public plus jeune. Si nous négligeons cela, la discipline va avoir des problèmes."

"C’est une ligne difficile sur laquelle s’aventurer, mais nous devons le faire. Peut-être que cela voudra dire une course plus courte, ou un peu moins d’essais libres, plus de situations de mort subite. Les gens s’engagent avec la discipline de beaucoup de façon différentes et ils ne veulent pas nécessairement sacrifier un dimanche ou un samedi après-midi pour le faire. Donc chaque idée est sur la table."

Réduire les coûts financiers et humains

Selon lui, avancer sur le dossier des week-ends de course aurait des effets bénéfiques sur la question financière, en réduisant la quantité de travail sur la voiture, mais aussi en termes de personnel, en allégeant leur charge de travail.

"Il y a quantité immense de temps et d'efforts faits en F1 qui ne contribuent d'aucune façon au spectacle. Si les équipes travaillent jusqu'à minuit le vendredi soir, personne ne voit ça. Les équipes le font parce que les règles leur permettent. Si ces huit heures de travail étaient soudainement limitées à deux, eh bien, les équipes de F1 sont des organisations très intelligentes et elles modifieraient rapidement leurs procédures pour s'y conformer."

"En termes de technologie, quand une Formule 1 a cinq types d'aileron avant et trois d'aileron arrière, le téléspectateurs ne le sait pas quand il regarde la course le dimanche. Ça ne fait aucune différence au niveau du spectacle."

"Purement sur le plan de l'équipe, il y a de moins en moins de gens qui choisissent de faire carrière en étant mécanicien ou ingénieur de Formule 1, parce que c'est un choix de carrière moins supportable qu'il y a à peu près une dizaine d'années, quand il y avait 16 ou 17 courses."

"La possibilité de souffler et de passer du temps en famille, qui existait à quatre ou cinq reprises pendant l'année, est désormais cantonnée au mois d'août, pendant la fermeture des usines, et plus nous allongeons le calendrier, plus cette fermeture va être réduite. Au final si nous laissons le week-end de course comme il est, il y aura vraiment un nombre très limité de personnes qui voudra choisir la F1 pour faire carrière."

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