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F1 en famille - Michael Andretti (2/3)

Michael Andretti, fils de Mario, est l'un des pilotes les plus prolixes de l'histoire de la monoplace américaine

Michael Andretti, fils de Mario, est l'un des pilotes les plus prolixes de l'histoire de la monoplace américaine. Toutefois, lors de son année de Formule 1 en 1993, les choses ne se sont pas passées comme prévu...

L'avant F1 : Domination américaine

Michael Andretti débute en IndyCar et aux 500 miles d'Indianapolis en 1984, terminant d'ailleurs meilleur débutant de l'année lors de l'épreuve mythique, qu'il termine au 5e rang, confirmant les grandes promesses fondées en lui.

Entre 1986 et 1990, Andretti joue très souvent les premiers rôles en IndyCar mais ne parvient pas à remporter le titre. Ce sera chose faite en 1991, année où il a remporté la moitié des courses de la saison, mais pas les 500 miles d'Indianapolis, qu'il a terminé au 2e rang après une bagarre épique avec Rick Mears.

En 1992, Andretti excerce une domination sans partage sur la classique de l'Indiana, puisqu'il mène 160 des 190 premiers tours. Mais à 10 tours de la fin justement, alors qu'il mène avec plus de 10 secondes d'avance, son moteur lâche et Michael Andretti abandonne une fois de plus ses chances de victoire à Indy.

Dans le même temps, le fils du Champion du Monde 1978 a participé a deux séances d'essais peu concluantes pour McLaren-Honda. Mais coup de théâtre, malgré de piètres performances, Andretti est confirmé chez McLaren (alors motorisé par Ford) pour la saison 1993.

Prestation mitigée en Formule 1

Fort de sa belle réputation américaine, on attend énormément du jeune Andretti. Mais les espoirs seront vite déchus puisque l'Américain n'est pas du tout dans le rythme, sort souvent, et ne prend pas la peine de participer aux essais privés, qu'il laisse à Mika Häkkinen, le 3e pilote de l'écurie.

Il signera son meilleur résultat lors de son dernier Grand Prix, à Monza, avec une troisième place finale, mais toutefois à un tour du vainqueur, témoignant de l'hécatombe ayant frappé le circuit italien.

Le sort d'Andretti était toutefois scellé avant même le départ de l'épreuve, Ron Dennis ayant pris la décision de remplacer Andretti par Häkkinen dès la course suivante, au Portugal. Andretti n'aura donc pas marqué les esprits mais plutôt les barrières de pneus aux abords des circuits.

1994 : Retour en Amérique

Echaudé par son expérience européenne, Andretti retourne au bercail et participe à nouveau à l'IndyCar, avec comme toujours comme but de remporter l'Indy 500. En 1994, il réalise un bon retour au Brickyard, avec une 6e place finale.

En 1995, la malchance des Andretti a encore frappé à Indianapolis puisque Andretti, alors en tête de l'épreuve dans sa première moitié, est allé tapé le mur à la sortie du dernier virage, anéantissant alors ses chances de succès.

Avec la création de l'IRL en 1996, Andretti est privé d'Indianapolis pour les années suivantes, puisqu'il roule en CART, où il remporte encore quelques victoires mais où il joue un rôle de moins en moins important.

En 2001, Andretti signe son retour à Indianapolis et semble encore une fois en mesure de remporter l'épreuve, disposant certainement de la meilleure monoplace, mais il terminera 3e.

Après une prestation en demie-teinte en 2002, Andretti annonce que l'édition 2003 de la course sera sa dernière épreuve en carrière, puisqu'il préfère se concentrer sur la gestion de son écurie d'IndyCar, Andretti-Green Racing.

Il mène des tours et semble comme toujours pouvoir jouer la victoire mais une nouvelle fois la malchance lui joue un tour, puisqu'il doit abandonner dans la première moitié de la course, sur casse moteur.

Andretti aura bien plus de chance en tant que propriétaire, puisqu'il remporte les titres IndyCar 2004 et 2005 avec Tony Kanaan et Dan Wheldon, qui lui apporte d'ailleurs enfin un succès à Indianapolis, mais pas en tant que pilote donc.

En 2006, alors âgé de 44 ans, Michael Andretti reprend le volant pour épauler son fils Marco, âgé de 19 ans et débutant dans la discipline. Et là, l'impensable se produit.

A 5 tours du but, Michael Andretti est en tête des 500 miles devant son fils Marco ! La victoire ne semble pas pouvoir échapper au clan Andretti, et Michael touche de très près son but.

Mais à 4 tours de la fin, Marco Andretti ne s'en laisse pas compter, et dépasse son père, qui ne peut rien faire et doit aussi laisser passer Sam Hornish Jr.

Marco Andretti semble parti vers la victoire mais une nouvelle fois la malchance des Andretti frappe, le jeune pilote se faisant dépasser à une centaine de mètres de la ligne par Hornish, avec Michael Andretti en 3e position.

Michael participe une dernière fois aux 500 miles en 2007, il termine 13e et raccroche définitivement le casque tout en ayant gagné l'épreuve, puisque son pilote Dario Franchitti s'impose.

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