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La F1 ne peut pas ignorer les difficultés à dépasser, selon Steiner

Pour Günther Steiner, il est clair que la Formule 1 ne peut pas faire l'économie d'un questionnement sur les raisons derrière les difficultés de dépassement constatées en ce début de saison 2023.

Nico Hulkenberg, Haas VF-23, Alex Albon, Williams FW45, Lewis Hamilton, Mercedes F1 W14

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Depuis la course de Bakou, le sujet de la difficulté des F1 version 2023 à se dépasser a refait surface, notamment sur fond de discussions autour du raccourcissement d'une zone DRS mais également en raison de critiques sur le manque de spectacle de l'épreuve. S'il a été un peu plus animé, le GP de Miami ne s'est toutefois pas montré lui non plus très fourni en action, et là encore des pilotes ont évoqué la question de la modification des zones DRS.

Si la réglementation technique 2022 avait comme objectif de faciliter le fait pour les monoplaces de se suivre en limitant le phénomène d'air sale – et est de l'avis général plutôt parvenue à ses fins l'an passé –, l'évolution "naturelle" des monoplaces au fil de la compréhension des règles et des concepts les rend bien plus sophistiquées. Et donc bien plus enclines à reproduire petit à petit les turbulences aérodynamiques qui rendent la tâche difficile aux F1 suiveuses.

LIRE AUSSI - Qu'est-ce que l'effet de sol en F1 ?

Pour couronner le tout, les monoplaces, plus simples en termes de surfaces exposées au flux d'air, ont tendance à créer moins d'aspiration que leurs devancières, ce qui n'aide pas dans les lignes droites. Un cocktail qui inquiète forcément, alors que l'on ne débute que la seconde année du cycle réglementaire actuel.

"Je pense que nous avons été parmi les premiers à le dire", a déclaré Günther Steiner lorsqu'il a été interrogé entre les deux derniers GP. "En effet, nos pilotes se sont plaints en disant que c'était pire qu'avec la voiture 2022, mais on nous a répondu que ça venait surtout de notre voiture."

De manière générale, avec le changement de réglementation de l'année dernière, la situation ne s'est pas améliorée.

Günther Steiner

"Maintenant, tout le monde prend le train en marche et dit que c'est plus difficile. Au début, nous étions seuls à en parler et on nous a expliqué qu'il n'y avait qu'une ou deux équipes qui avaient plus de difficultés, et qu'elles avaient peut-être pris la mauvaise direction."

"Je pense que, de manière générale, avec le changement de réglementation de l'année dernière, la situation ne s'est pas améliorée. Et puis l'autre chose, c'est de raccourcir la zone DRS. J'ai essayé de comprendre pourquoi nous faisons cela. Et pour être honnête, je n'ai toujours pas trouvé de réponse."

"Ne pas faire comme s'y de rien n'était"

Le directeur Haas estime que le championnat ne peut pas faire l'autruche sur ce sujet, et doit en chercher les causes. "Je pense que nous devons commencer à examiner les raisons pour lesquelles les dépassements sont plus difficiles. Peut-être que c'est lié à la modification du plancher entre l'année dernière et cette année. Peut-être que c'est seulement parce que tout le monde a plus d'appui aujourd'hui, ce qui rend le fait de suivre plus difficile. Il pourrait s'agir d'une combinaison."

"Ce à quoi nous devons faire attention, c'est de ne pas changer à nouveau la réglementation en août pour l'année prochaine, parce que c'est assez agaçant de mettre beaucoup d'argent et de développement dans une voiture et puis 'oh, maintenant il faut changer' ou 'on change maintenant' ou 'on ne change pas'. Ou 'pas maintenant, dans un futur proche'. Il est évident qu'il faut en discuter, et non pas essayer de faire comme si de rien n'était."

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Quand Motorsport.com lui a demandé s'il était inévitable que la situation finisse par se détériorer au fur et à mesure que les équipes développent leurs packages, Steiner a convenu que l'appui était sans doute un facteur clé. "Je pense que l'histoire nous l'a appris : on développe sans cesse et quand on essaie de trouver plus d'appui, cela nuit toujours à ceux qui se trouvent derrière."

"[Les aérodynamiciens] font leur travail pour rendre les voitures plus rapides, c'est-à-dire qu'ils augmentent l'appui aérodynamique ; ils ne se préoccupent pas de savoir si vous ne pouvez pas suivre. Car si vous êtes lent, que vous avez un bon sillage mais que vous ne pouvez suivre personne, vous n'allez de toute façon pas pouvoir dépasser."

Avec Adam Cooper

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