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La F1 veut des pilotes F2 en piste en EL1

Jadis, les jeunes loups étaient nombreux à participer à la première séance d'essais libres des Grands Prix au volant d'une troisième voiture pour chaque écurie, à l'exception des quatre top teams du précédent championnat des constructeurs.

Charles Leclerc, Ferrari SF70H

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Pierre Gasly, Red Bull Racing RB13
Luca Ghiotto, Williams FW40
Sean Gelael, Scuderia Toro Rosso STR12
Tête-à-queue pour Santino Ferrucci, Haas F1 Team VF-17
Robert Kubica, Renault Sport F1 Team RS17
Ross Brawn
Gustav Malja, Sauber C36
Nikita Mazepin, Sahara Force India F1 VJM10
George Russell, Mercedes-Benz F1 W08
Lando Norris, McLaren MCL32
Sean Gelael, Pertamina Arden et Louis Deletraz, Rapax
Steijn Schothorst, Arden International
Nabil Jeffri, Trident

C'est d'ailleurs ainsi que Sebastian Vettel et Robert Kubica ont fait leurs preuves avant de rejoindre la Formule 1 en cours de campagne.

Cette pratique courante pendant plusieurs saisons dans les années 2000 a toutefois été effacée du règlement par la suite. Il devient donc difficile pour les jeunes pilotes de prendre de l'expérience, car si rien n'interdit aux écuries d'en faire rouler en Essais Libres 1, c'est désormais aux dépens d'un titulaire. Obstacle supplémentaire pour les pilotes de Formule 2 : leur unique séance d'essais libres du week-end a toujours lieu une demi-heure après les EL1 de la Formule 1.

Or, comme l'a démontré le forfait de Felipe Massa en Hongrie cette année, une écurie préférera s'appuyer sur un pilote expérimenté – Paul Di Resta n'avait d'ailleurs quasiment aucune expérience des F1 hybrides – plutôt que sur un jeune loup.

"Mettre dans une F1 quelqu'un qui n'a pas l'expérience, c'est un risque", analyse Ross Brawn, directeur sportif de la Formule 1. "Il faut préparer les jeunes pilotes aussi bien que possible, peut-être avec les essais libres du vendredi matin. Ce genre d'initiative est important avant qu'ils ne soient en difficulté. S'ils ont un problème et arrivent en F1 de la mauvaise façon, alors leur carrière est en danger."

"Je ne pense pas que remplacer Felipe par un pilote de F2 aurait été très juste, car il aurait eu très peu de temps pour s'acclimater à la voiture. Il y a une meilleure façon de le faire, plus structurée, et c'est le genre de choses que nous voulons faire. Nous avons commencé à étudier des initiatives plus positives pour que les jeunes loups aient l'opportunité de prendre le volant en EL1, nous en discutons en ce moment."

Lorsque Motorsport.com lui demande si la Formule 1 manque d'une échelle de type Moto3-Moto2-MotoGP en week-end de Grand Prix, Ross Brawn répond : "Je pense que c'est le cas, et nous avons désormais l'opportunité de créer cette progression, de créer ce lien. Ne serait-ce pas génial si nous avions un jeune loup qui arrive, qui a brillé en F3, qui a brillé en F2 et qui fait une arrivée en F1 à la Verstappen ? C'est ce que nous voulons voir."

"En tenant ces courses en week-end de Grand Prix, les fans peuvent commencer à communiquer avec eux. Il y a énormément de bénéfices, commercialement et sportivement : il faut en faire une réalité." La fusion probable de la F3 Europe avec le GP3, qui mènerait à la création de la F3 Internationale en 2019, devrait contribuer à cette réalité.

Des expériences en F2

La Formule 2 pourrait également servir de cobaye pour tester des formats ou des innovations diverses afin de constater si ceux-ci seraient adaptés à la catégorie reine.

"Vu que nous faisons partie du même groupe, pourquoi ne pas voir comment développer des idées et des concepts ?" questionne Brawn. "La F2 tient à sa grille inversée, qui fonctionne très bien pour elle, mais elle a des considérations commerciales différentes, donc la F1 ne va peut-être pas faire de même. Et bien sûr, elle a deux courses, contrairement à la F1."

"Nous avons commencé à étudier les procédures de restart sous voiture de sécurité, les formations de grille différentes pour le départ, des choses qui peuvent très facilement se traduire de la F2 à la F1."

Quoi qu'il en soit, la priorité sera de maintenir le spectacle déjà présent en Formule 2 et en GP3, où les courses de Monza ont été particulièrement animées avec un suspense certain.

"Nous voulons que les courses de GP3 et de Formule 2 divertissent les fans, car nous voulons avoir un bon programme sur le week-end de course. Les projecteurs sont braqués sur la Formule 1, mais nous nous engageons à fournir de belles courses, pour que les fans soient impliqués tout au long de la journée, afin qu'ils en aient pour leur argent quand ils viennent voir la Formule 1", conclut Brawn.

Propos recueillis par Jonathan Noble

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