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La F1 prête à sacrifier des GP historiques au calendrier

Le patron de la Formule 1 Stefano Domenicali a prévenu que certains Grands Prix actuels sont susceptibles de perdre leur place au calendrier au profit de nouveaux circuits. Et les tracés historiques ne sont pas épargnés.

Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B, Fernando Alonso, Alpine A521, et Charles Leclerc, Ferrari SF21

Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B, Fernando Alonso, Alpine A521, et Charles Leclerc, Ferrari SF21

Jerry Andre / Motorsport Images

Les dirigeants de la Formule 1 font face à une croissance de la demande pour l'organisation d'un Grand Prix. Le Qatar, qui a accueilli sa première course l'an dernier en remplacement de la manche australienne, sera bien présent à partir de 2023, et ce pour le restant de la décennie. Las Vegas est la prochaine ville qui devrait s'inscrire au calendrier de la Formule 1 dès l'an prochain.

Ainsi, la discipline se rapproche petit à petit de la limite de 25 Grands Prix par saison fixée par les Accords Concorde. Et s'il reste encore quelques places au calendrier (la saison 2022 se disputera sur 23 Grands Prix, ce qui est déjà un record), certains pays devront céder leur course au profit de nouveaux arrivants. Ce scénario pourrait se traduire par une rotation (avec deux circuits qui se partageraient un Grand Prix un an sur deux), ou bien une disparition pure et simple du calendrier.

Interrogé par plusieurs médias à Bahreïn (dont Motorsport.com) sur l'ajout de nouvelles courses et le remplacement de tracés actuels, Domenicali se montre clair. "Le processus a déjà commencé", confirme l'Italien. "Il y a des promoteurs dont le contrat arrive à son terme, et certains ne feront probablement plus parti du calendrier. D'autres resteront, mais sous une autre forme, avec des rotations entre plusieurs circuits."

"Les choix que nous faisons seront bientôt annoncés, et vous pouvez vous attendre à voir de nouveaux Grands Prix. Cependant, ce n'est pas toujours simple de tout planifier à l'avance. Si nous prenons l'exemple de la Chine, nous allons devoir comprendre la situation par rapport à la pandémie de COVID dans le futur, comme nous l'avons fait l'an passé en vue de 2022."

La dernière course de la F1 en Chine, en 2019

La dernière course de la F1 en Chine, en 2019

Alors que certains pays ont assuré leur présence avec des contrats de longue durée (notamment Bahreïn, qui sera présent jusqu'en 2036), d'autres sont encore en discussion avec la FIA. La France, Monaco, la Belgique et le Mexique sont notamment inquiétés, puisque leurs contrats se terminent cette année.

Dans cette liste, c'est le Grand Prix de France qui semble être le plus en danger, malgré la volonté non dissimulée d'Emmanuel Macron de conserver cette épreuve. Domenicali, de son côté, estime que les tracés historiques (comme Monaco et Spa) ne doivent pas considérer leur épreuve comme acquise. "Nous savons que nous devons trouver un équilibre entre les nouvelles courses et celles historiques", explique le dirigeant. "D'autres pistes doivent rester au calendrier. L'arrivée d'offres de la part de nouveaux promoteurs est un avantage pour la F1, puisque cela incite les organisateurs actuels à élever la qualité de leur travail, en termes d'offre pour le public, d'infrastructures et de gestion de l'événement. Ce n'est plus suffisant d'avoir un héritage fort. Vous devez également montrer que vous êtes au niveau."

Alors qu'un tel chamboulement du calendrier verrait des pays perdre leur unique course, Domenicali ne voit aucun problème à ce que d'autres organisent plusieurs Grands Prix, comme cela devrait être le cas aux États-Unis avec trois courses en 2023 (Austin, Miami et Las Vegas). "L'intérêt que la Formule 1 génère aujourd'hui aux États-Unis est du jamais vu", continue Domenicali.

Pierre Gasly devant les tribunes en chantier du nouveau Grand Prix de Miami.

Pierre Gasly devant les tribunes en chantier du nouveau Grand Prix de Miami.

"Nous ferions une erreur si nous ne tirions pas profit de cette opportunité, nous essayons de comprendre comment gérer cette croissance", explique Domenicali. "Il y a également beaucoup de demande en Extrême-Orient. L'arrivée de Guanyu Zhou en F1 suscite de l'attention et nous n'en sommes pas surpris. Au-delà de Ferrari, ce sont les pilotes qui créent de l'intérêt dans leur pays. Nous l'avons vu au Brésil, en Espagne, et il y a beaucoup d'autres exemples. Nous avons reçu de nouvelles demandes en Chine, alors que Zhou n'avait même pas disputé son premier Grand Prix."

Cette influence qui émane des pilotes s'est également traduite par les relances de Lewis Hamilton pour organiser un Grand Prix en Afrique. Le continent n'a plus accueilli de manche depuis 1993 et le dernier Grand Prix d'Afrique du Sud. Domenicali confirme à Sky Sports que le circuit de Kyalami reste dans le viseur de la F1. "Au-delà des États-Unis et de la Chine, je pense qu'il y a également une opportunité de se rendre bientôt en Afrique. Il y a beaucoup d'intérêt là-bas. Bien sûr, il s'agit d'une région qui manque à notre calendrier. Je crois que nous avons l'opportunité de grimper à 24 courses, et même 30 au vu de l'attention que nous suscitons."

Avec Pierre Megel

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