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Analyse

Les fascinantes manipulations au départ, décrites par Lewis Hamilton

Lewis Hamilton a livré une rare description détaillée des éléments complexes influençant les pilotes au moment de trouver la formule magique permettant de s'élancer de la meilleur manière possible depuis la grille.

Le volant de la Mercedes AMG F1 W10

Mark Sutton / Motorsport Images

S'extraire de la grille avec efficacité n'est pas chose aisée en Formule 1 et la FIA a rendu les choses plus complexes pour les pilotes il y a deux ans, en imposant des restrictions de communications radio entre le muret des stands et le pilote au moment du départ. Mais quel est le niveau de difficulté réel ? À Circuit de Barcelona-Catalunya, Lewis Hamilton a donné des indications de première main sur le sujet, et propose un aperçu sur ce qu'il doit réaliser dans le cockpit comme rarement. Des détails fascinants, qui rappellent à quel point les pilotes ont une grande quantité d'interventions à faire, alors que la discipline a atteint un niveau d'optimisation technologique et logicielle extrêmement évolué.

"C'est la même chose depuis très, très longtemps. Le départ est très technique : il faut atteindre un certain réglage de tours/minute, faire chauffer les pneus à une certaine température ; puis lorsque vous relâchez l'embrayage, vous devez atteindre un objectif − un certain pourcentage, qui peut aller de 0 à 100% −, et c'est quelque part dans cette zone ! C'est vraiment, vraiment difficile à ressentir", commence le Champion du monde en titre. 

Tout est question d'équilibre, de timing et de sensibilité. "Il faut s'approcher de votre cible. Si vous êtes trop superficiel, vous n'êtes pas assez engagé. Si vous y allez trop en profondeur, vous êtes sur-engagé. Toutes les simulations de départ se font en bout de pitlane : il s'agit d'un niveau d'adhérence différent de celui dont on dispose en piste : parfois il y en a plus, parfois moins", poursuit-il, laissant par ailleurs imaginer les facultés d'adaptation et de ressenti nécessaires chez les pilotes pour extraire le meilleur des conditions.

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"Après le départ, qui est la partie technique, et après avoir atteint votre cible ou avoir été trop loin ou non − environ une seconde après −, vous commencez à accélérer et c'est là qu'il vous faut relâcher l'embrayage et accélérer en répartissant la puissance", poursuit Hamilton de manière didactique. "Toute cette combinaison, au moment de la phase d'extraction, qui est la seconde phase, est très importante."

"Il y aussi les points de passage [de rapports], qui doivent être parfaits. Tout est question de distance et vous la mesurez en fonction de qui parcourt le plus de distance à partir de la ligne de départ, des feux au premier virage. C'est très technique."

Lorsque l'on connaît l'importance de la pole position et du fait de s'engager en tête dans la première courbe du Grand Prix de Monaco, ces explications détaillées offrent une tout autre lumière sur le défi que doivent relever les pilotes à chaque départ. Ceux-ci doivent par ailleurs avoir conscience à tout moment de là où se trouvent leurs adversaires de manière panoramique et visualiser les points de freinage ainsi qu'analyser chaque mouvement présent et à venir.

 Avec Adam Cooper

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