Ferrari veut "clarté et transparence" dans l'affaire Racing Point
Ferrari justifie son appel dans l'affaire Racing Point par la nécessité de clarifier davantage la problématique de la copie entre écuries.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
Ferrari a confirmé la semaine dernière avoir fait appel dans l'affaire Racing Point, aux côtés de Renault mais aussi de l'écurie incriminée elle-même, et justifie cette décision par un plus grand besoin de clarté. Racing Point a été sanctionné de 15 points de pénalité au championnat constructeurs et d'une amende de 400 000€ pour avoir conçu ses écopes de freins à partir d'informations dont l'équipe disposait par le biais de Mercedes. Or ces pièces sont désormais "listées" en 2020, ce qui nécessite une conception totalement indépendante. Néanmoins, malgré cette décision, la RP20 continue à courir avec les pièces en question. Tandis que la FIA veut serrer la vis en ce qui concerne la copie entre équipes, Ferrari veut davantage comprendre la situation.
"La raison pour laquelle nous avons confirmé notre appel est que nous recherchons de la clarification et de la transparence", précise Mattia Binotto, directeur de la Scuderia. "Les écopes de freins ont une chose, mais je pense que la décision de la Cour d'Appel Internationale ouvre finalement un débat plus large et plus profond sur le concept de copie d'une voiture, ce qui est important pour nous."
"C'est aussi important pour l'avenir de la Formule 1, car en fin de compte, il s'agit de discuter la propriété intellectuelle. Cette propriété intellectuelle est un atout très important de notre entreprise. Si quelqu'un voulait copier la voiture de l'année précédente d'un concurrent quasiment à l'identique, je crois que la réglementation devrait quelque part protéger ce concurrent. C'est pourquoi je pense qu'actuellement il est tout simplement important d'aller de l'avant et de comprendre, pour la clarté, la transparence, et pour l'équité de la compétition, pour l'avenir de la Formule 1."
Plusieurs mesures ont été annoncées par la FIA suite à cette affaire, comme l'interdiction de la retro-ingénierie, à savoir la conception de pièces en se basant totalement sur des photos et en tentant des les reproduire à l'identique d'un concurrent. Du côté de Ferrari, le besoin de protéger la propriété intellectuelle est profondément marqué, et s'inscrit également dans la lignée de la polémique de l'an passé autour de son unité de puissance. L'écurie de Maranello avait conclu un accord secret avec la FIA afin que rien ne soit divulgué sur la manière dont elle exploitait son moteur, au grand dam des équipes adverses.
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