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Ferrari demande à Liberty Media de la clarté sur l'avenir de la F1

Ferrari demande à Liberty Media de clarifier ses intentions pour la Formule 1 au-delà de 2020, alors qu'il est question de donner la possibilité aux équipes d'acquérir des parts.

Logo Ferrari

Photo de: XPB Images

Sergio Marchionne, Président de Ferrari et Pdg de Fiat Chrysler Automobiles
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Sergio Marchionne, Président de Ferrari President et PDG de Fiat Chrysler Automobiles, avec Maurizio Arrivabene, directeur Ferrari Team
Chase Carey, Président du Formula One Group
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Sergio Marchionne, président de Ferrari, sur la grille
Chase Carey, Président du Formula One Group parle avec le Dr Helmut Marko, Consultant Red Bull Racing
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Sergio Marchionne, président de Ferrari
Kimi Raikkonen, Ferrari teste les pneus Pirelli 2017

Nouveau propriétaire de la Formule 1, Liberty Media a l'intention de proposer aux équipes actuelles de prendre des parts, estimant qu'un tel investissement et le fait d'avoir des intérêts financiers directs dans la discipline permettraient de la faire progresser davantage.

Néanmoins, le président de Ferrari, Sergio Marchionne, a déclaré jeudi qu'il y avait peu de raisons pour une équipe de franchir ce pas dès à présent. Le fait que les Accords Concorde qui lient les équipes à la F1 soient encore en vigueur jusqu'en 2020 ne les incite pas à investir dans un business model qui pourrait être différent après cette échéance.

"Nous avons commencé à explorer cette opportunité", admet Marchionne quant à la possibilité d'acheter des parts de la F1. "Nous sommes en discussions avec Liberty, et j'ai récemment eu une réunion avec Chase [Carey, nouveau PDG de la F1]."

"Ce n'est pas seulement une question d'investissement financier. C'est quelque chose que nous faisons de manière très sérieuse pour un revenu. Les Accords Concorde expirent en 2020. Alors devenir un actionnaire non-votant d'une entité, nous prenant au piège sans savoir ce qu'il en sera en 2021 dans un monde futur, c'est quelque chose que je juge imprudent."

"Parmi ce que nous avons évoqué avec Chase, et je crois que nous ne sommes pas les seuls à faire part de ces préoccupations, il y a la clarté sur ce que sera le monde après 2020 et sur ce que Ferrari pourrait faire de son implication en Formule 1. Une fois que nous aurons cette clarté, je pense qu'il deviendra beaucoup plus facile de décider si nous voulons participer à cette aventure risquée. Je pense qu'il y a énormément de choses positives en F1, qui, si elle est correctement gérée, peuvent apporter un excellent retour à tout investisseur. Mais nous avons besoin de clarté, et nous n'en sommes pas encore là."

L'un des problèmes auxquels Ferrari pourrait faire face à l'avenir concerne la perte d'une partie de ses revenus commerciaux. En effet, Liberty Media a déjà fait part de sa vision, se disant favorable à une redistribution plus équitable de l'argent entre les équipes. Actuellement, Ferrari jouit de son statut d'équipe historique pour obtenir des bonus conséquents. Marchionne est conscient des possibles changements dans ce domaine, mais il sait aussi que rien ne peut évoluer avant la fin des Accords Concorde.

"Il n'y aura pas de changements avant 2020 pour ce qui est de la F1 et de Ferrari", rappelle-t-il. "La question n'a même pas été abordée, et je crois que ce serait assez imprudent de l'évoquer comme un sujet de discussion." 

Relancer le spectacle et la popularité

S'il exige donc de la clarté de la part de Liberty Media, Marchionne reste toutefois convaincu de l'impact positif que devrait avoir ce changement de propriétaire à la tête de la Formule 1, plus particulièrement pour rendre la discipline plus attractive et plus populaire. Et ce même à court terme.

"Ce que j'attends, franchement, c'est que la F1 soit meilleure en 2017", annonce-t-il. "Et je crois que ce serait une base excellente pour nous afin de poursuivre notre engagement en Formule 1 ; poser une véritable base pour l'après 2020."

"Je m'attends à ce que Liberty, et Chase en particulier, aient une compréhension très claire du fait que l'aspect divertissement a besoin de revenir au centre du jeu. Je veux dire par là que nous ne pouvons pas continuer à nous investir dans un sport dont les audiences diminuent pour un certain nombre de raisons. Et nous devons donc rendre la discipline à nouveau populaire et plus accessible. C'est tout ce qui doit être fait. Nous accomplirons notre part en faisant en sorte que ça soit le cas."

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