Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Ferrari veut discuter de 2026 avant de penser au gel des moteurs

Ferrari ne se prononce pas sur la requête de Red Bull pour un gel des moteurs dès 2022, détournant le sujet vers un horizon bien plus lointain.

Charles Leclerc, Ferrari SF1000, Alex Albon, Red Bull Racing RB16

Charles Leclerc, Ferrari SF1000, Alex Albon, Red Bull Racing RB16

Charles Coates / Motorsport Images

Sur la table ce lundi lors d'une réunion importante de la Commission F1, l'éventuel gel des moteurs à partir de 2022 n'est pas une priorité aux yeux de Ferrari. La Scuderia estime qu'il est plus urgent et important de se concentrer sur la réglementation des motorisations qui entrera en vigueur à partir de 2026, et qui reste à définir.

Lire aussi :

Le sujet du gel des actuelles unités de puissance turbo hybrides est pourtant brûlant, puisque réclamé par Red Bull Racing depuis l'annonce du retrait en fin de saison prochaine de Honda. Faute de motoriste, l'équipe autrichienne et son écurie sœur AlphaTauri devront se tourner à nouveau vers Renault, à moins qu'il leur soit possible de racheter les blocs Honda. Ce dernier scénario est privilégié mais n'est envisageable qu'à certaines conditions : l'une d'entre elles serait un gel des moteurs à partir de 2022 afin de limiter les coûts de développement lors des quatre dernières années d'utilisation de ces groupes propulseurs.

Par la voix de Toto Wolff, Mercedes s'est dit favorable à une telle mesure qui permettrait d'aider Red Bull. En revanche, le son de cloche est loin d'être identique chez Ferrari. La Scuderia ne ferme pas catégoriquement la porte mais semble plus ou moins détourner le sujet.

"Il est vrai que la question du [gel] moteur est l'un des points à l'ordre du jour d'une grosse réunion, donc je ne suis pas sûr que nous en discutions vraiment en longueur", prévient Mattia Binotto, directeur de Ferrari. "Mais je crois qu'avant de discuter du gel, il est plus important de commencer à discuter de 2026. Quel sera le nouveau format technique des unités de puissance à l'avenir ? Que faut-il corriger au niveau des coûts ? Et que faut-il corriger au niveau de la technologie ? Je vois cela comme la première priorité, et le gel n'est que la deuxième priorité de cette discussion."

Pour Red Bull, le gel des moteurs ne sera possible que si les acteurs de la F1 parviennent à raisonner de manière globale et en mettant en avant les intérêts de la discipline sur cette question, plus que leurs intérêts propres.

"Ce n'est pas souvent que Toto est d'accord avec Red Bull !", s'amuse Christian Horner. "Bien sûr, ce n'est pas illogique, car ils ont actuellement le meilleur moteur en Formule 1. Alors pourquoi ne le gèleraient-ils pas ? Je crois qu'il y a une vision plus large pour la F1. Ils doivent prendre les mesures nécessaires afin de protéger la discipline au niveau des unités de puissance. Je pense que Toto ferait tout pour ne pas avoir à nous fournir un moteur. Je lui suis très reconnaissant de son soutien inconditionnel."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Verstappen : "Pérez s'est sorti tout seul"
Article suivant Calendrier 2021 et COVID-19 : l'option optimiste ou réaliste ?

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse