Ferrari et Marchionne "pas intéressés" par un retour d'Alonso
En dépit de l'intérêt montré par Fernando Alonso, le président de Ferrari, Sergio Marchionne, a écarté la possibilité d'un retour du pilote espagnol à Maranello.
Photo de: Sutton Motorsport Images
À la lutte pour le titre mondial, la Scuderia Ferrari n'a pour le moment aucun de ses deux pilotes sous contrat pour la saison prochaine : Sebastian Vettel comme Kimi Räikkönen voient leur bail courir jusqu'à l'issue de la saison. C'est également le cas pour Fernando Alonso chez McLaren-Honda, et le double Champion du monde n'a pas encore pris de décision entre une prolongation du côté de Woking, une fin de carrière en Formule 1 ou un départ vers une autre écurie. Des discussions ont fait de lui un candidat à un retour chez Ferrari, trois ans après son départ, mais le scénario a été écarté par Sergio Marchionne.
Présent dans le paddock en marge du Grand Prix d'Autriche, le président de Ferrari s'est montré très clair sur le sujet, assurant que Ferrari avait fait savoir au pilote espagnol qu'il n'y avait pas d'intérêt pour le faire revenir. Marchionne en a profité pour démentir à son tour la rumeur concernant un accord déjà conclu avec Max Verstappen, ce qu'avait fait avant lui Christian Horner chez Red Bull. "Alonso aurait peut-être bien voulu revenir [chez Ferrari], mais il n'a pas reçu la bonne réponse de notre part. Nous ne sommes pas intéressés", a clarifié Marchionne. "Comme pour Verstappen, nous n'avons pas signé quoi que ce soit. Vous en saurez plus avant la fin de l'année."
Pas de problème avec Vettel
Durant le week-end, le grand patron de Ferrari a mis la pression sur Kimi Räikkönen. En revanche, même si rien n'est conclu pour prolonger l'aventure avec Sebastian Vettel, les bonnes relations sont intactes, y compris après le coup de sang de l'Allemand qui a provoqué la polémique que l'on sait lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan.
"Je l'ai vu le lundi ou le mardi après Bakou", a raconté Marchionne. "Nous nous sommes rencontrés et nous [Ferrari] avons dit que cet incident était quelque chose à éviter. Nous avons désormais fermé ce chapitre, donc nous pouvons penser aux courses à venir et pas à des querelles de personnes. Sebastian est conscient de ce qui s'est passé. Je comprends la pression, et ce n'était pas une course facile. Nous avons perdu l'autre voiture au deuxième virage d'une manière qui n'était pas très correcte. Mais je ne veux pas parler de qui se comporte bien et de qui ne le fait pas."
Avec Franco Nugnes et Jonathan Noble
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