Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Ferrari va examiner ses procédures après l'erreur des inters au Brésil

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré qu'il souhaitait examiner avec son équipe le processus de prise de décisions stratégiques après la coûteuse erreur des intermédiaires commise lors de la Q3 du Grand Prix de São Paulo.

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, Valtteri Bottas, Alfa Romeo C42, Zhou Guanyu, Alfa Romeo C42, out of the pits

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Lors des qualifications de l'épreuve d'Interlagos, Ferrari a de nouveau été sous le feu des critiques quand Charles Leclerc a été le seul pilote envoyé en piste en pneus intermédiaires – tous les autres pilotes étant en slicks tendres – et n'a ensuite pas été rappelé au stand suffisamment rapidement pour pouvoir changer de monte. La crainte d'une averse imminente était à l'origine de cette décision mais elle s'est avérée très coûteuse car, quand la pluie est vraiment arrivée, le Monégasque était dixième et dernier sans possibilité de signer un temps compétitif.

Revenant sur cette situation après la séance, Laurent Mekies, le directeur sportif qui officiait à la tête de la Scuderia en l'absence de Mattia Binotto sur le terrain, avait alors expliqué : "C'est un peu frustrant parce que nos deux voitures étaient en Q3 et nous avons été confrontés à un choix difficile. D'un côté, la piste était encore sèche et la règle d'or veut qu'il faut toujours prendre [des slicks] tant que la piste est sèche. Mais de l'autre, nous nous attendions à de fortes pluies imminentes. Par conséquent, nous avons divisé notre [stratégie]."

S'exprimant après le Grand Prix, Binotto a pour sa part tenu à insister sur le fait que la marge entre bonne et mauvaise décision dans ces conditions incertaines était particulièrement fine. Cependant, il juge important que l'équipe se réunisse et comprenne comment le processus de prise de décision a pu conduire à ce cas de figure où elle a été la seule à commettre cette erreur.

"Évidemment, quand vous avez de telles conditions météorologiques, c'est toujours une loterie", a-t-il répondu quand Motorsport.com lui a demandé si Ferrari réfléchissait trop à la stratégie dans de pareils moments. "Je pense que le fait que Kevin [Magnussen] ait été en pole, avec [Lewis] Hamilton huitième sur la grille et [Sergio] Pérez neuvième, cela revient à dire que c'est une loterie, non ? Mais nous avons fait une erreur, parce que nous étions assurément les seuls en intermédiaires à ce moment-là, et non en pneus slicks."

"Je pense que dans une telle situation de loterie, ce genre d'erreurs survient toujours. De plus, ces erreurs peuvent aussi se transformer en une bonne décision, parce qu'il s'agissait simplement d'un changement de météo qui, peut-être une minute plus tard, allait se produire. Mais ce que je vais examiner, avec l'équipe, c'est le processus qui nous a amenés à prendre une telle décision. C'est, à mon avis, plus important que la décision elle-même. Était-il bon ou mauvais, et pourquoi avons-nous fait cela alors que les autres ne l'ont peut-être pas fait ?"

Lire aussi :

Avec Jonathan Noble

Article précédent McLaren dévoile une livrée d'artiste pour le GP d'Abu Dhabi
Article suivant En chiffres : quelle place pour Vettel dans l'Histoire de la F1 ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse