Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Accord moteur avec Ferrari : La FIA ne peut pas "donner les détails"

Jean Todt a précisé ne pas pouvoir donner les détails de l'accord privé conclu avec Ferrari suite à l'enquête menée autour de son unité de puissance en 2019.

Charles Leclerc, Ferrari SF90

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Lors d'une interview accordée ce mercredi à Motorsport.com, Jean Todt a pris le temps de revenir sur la controverse autour de l'unité de puissance telle qu'utilisée par Ferrari lors de la saison 2019. Pour la première fois, le président de la FIA est revenu sur l'accord confidentiel qui a été passé entre l'instance internationale et l'écurie italienne, suite à l'enquête diligentée la saison dernière. Lorsque cet accord a été rendu public en février, il a provoqué une vague de réactions et de mécontentement, puisque les détails n'ont pas filtré et qu'il a juste été mentionné que l'incident était clos. Jean Todt l'assure, cet accord empêche la FIA de dévoiler son contenu sans l'autorisation de Ferrari, qui a écopé d'une sanction tenue secrète.

Lire aussi :

"Si vous me le demandez, j'adorerais pouvoir donner tous les détails de la situation, mais ils [Ferrari] y étaient opposés", explique le Français. "Ils ont été sanctionnés mais nous ne pouvons pas donner le détail de la sanction. Il est clair que nous aurions pu ne rien dire. Mais nous avions le sentiment que ça aurait été une erreur de ne pas dire que le cas Ferrari avait été discuté et qu'il y avait une sanction."

"Franchement, c'est très simple. Nous avons fourni énormément d'efforts pour aboutir à nos conclusions, avec lesquelles ils [les autres écuries] ne sont pas d'accord. Malheureusement, c'est un fait accompli de nature technique, car nos techniciens disent : 'Nous ne pouvons pas démontrer aussi clairement que nous le devrions qu'ils [Ferrari] n'étaient pas dans la légalité'."

Quand la FIA a révélé l'existence de cet accord privé le 28 février dernier, sept écuries ont écrit à Jean Todt pour faire part de leur malaise, précisant qu'elles pourraient envisager d'intenter une action en justice. Depuis, Mercedes a fait machine arrière tandis que Red Bull, Renault, McLaren, Williams, Racing Point et AlphaTauri doivent encore réfléchir à la suite à donner. De son côté, le président de la FIA a répondu aux équipes pour justifier la conduite adoptée par l'instance internationale dans la gestion de cette affaire.

"J'ai parlé individuellement avec certaines des sept équipes", précise Jean Todt. "Une d'entre elles [Mercedes] a décidé de se retirer complètement de tout ça malgré le fait d'en avoir été un leader. Depuis, je n'ai plus entendu parler d'autres états d'âme. J'ai lu dans la presse qu'il y avait eu une discussion entre deux présidents. J'ai reçu une lettre en réponse à la mienne, où ils confirmaient qu'ils comprenaient la position de la FIA. Mais ça ne veut pas dire que la position de la FIA les satisfait, et ils aimeraient que Ferrari permette d'avoir de la visibilité sur ce dossier, ce que j'aimerais aussi. Mais nous ne le pouvons pas."

Propos recueillis par Jonathan Noble et James Allen  

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Schumacher avait réclamé l'arrivée de Vettel chez Ferrari
Article suivant À huis clos en Europe : comment la F1 espère reprendre en juillet

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse