Ferrari "pour la première fois" proche de Red Bull en courbe
Ferrari estime que son travail sur les réglages de sa monoplace a porté ses fruits à Interlagos, avec une vitesse de passage en courbe qui pouvait rivaliser avec celle des Red Bull pour la première fois de la saison.
Alexander Albon, Red Bull RB15, devant Charles Leclerc, Ferrari SF90
Mark Sutton / Motorsport Images
Martelant le fait d'avoir adopté une approche différente dans ses réglages lors des deux derniers Grands Prix, qui explique la réduction de son avantage habituel en ligne droite, Ferrari souligne les progrès induits au niveau des passages en courbe. En choisissant d'accroître l'appui aérodynamique sur sa SF90, la Scuderia prétend avoir atteint à Interlagos un niveau qui lui permettait d'être quasiment aussi rapide que Red Bull dans les virages.
Les rumeurs vont bon train concernant la légalité de l'unité de puissance Ferrari, qui plus est suite à la publication de deux Directives Techniques par la FIA, et en l'absence de réclamation déposée par un concurrent. Néanmoins, Mattia Binotto insiste sur le tournant pris par son équipe avec le set-up de la monoplace, alors que dans le même temps c'est la vitesse de pointe des Red Bull qui a étonné au Brésil.
"Ils [Red Bull] étaient certainement rapides", constate le directeur de Ferrari. "Ils étaient rapides sur un tour, ils l'étaient dans les lignes droites aussi. Nous devons analyser ça, mais si je compare nos qualifications aux leurs, je crois que nous sommes presque à leur niveau lorsque l'adhérence est limitée. Et c'était serré également dans la ligne droite. Je pense donc que c'est un équilibre avec la configuration aéro, ça dépend ce que l'on choisit. C'est peut-être la toute première fois que nous sommes si proches d'eux lorsque l'adhérence est limitée, ce qui montre que Ferrari va dans une direction différente avec le set-up, pour donner un avantage dans les courbes."
À Interlagos, et avant l'accrochage polémique entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc, Ferrari n'était pas à la lutte pour la victoire mais affichait un rythme en net progrès par rapport à la déception d'Austin. L'écurie italienne met une part de cette différence sur les problèmes rencontrées avec les pneus aux États-Unis.
"C'était [au Brésil] similaire à Mexico et aux courses précédentes", estime Mattia Binotto. "Nous manquons encore un peu de rythme en course. Pas tant que ça, mais certainement assez pour nous assurer de rester devant. Sebastian était facilement troisième, il était plus rapide qu'une Mercedes au moins, et qu'une Red Bull. En partant 14e, Charles aurait pu terminer sur le podium, donc je pense que la course était bonne."
"Austin était une mauvaise course pour nous. Elle n'était pas dans la continuité de toutes les autres. Ce qui s'est passé là-bas n'est pas encore très clair. Mais l'équilibre de la voiture n'était certainement pas bon, les pilotes ont commencé la course avec des difficultés à mettre de l'énergie dans les pneus pour les faire chauffer. C'est donc lié au set-up et aux pneus. Nous avons agi [à Interlagos], mais cela reste interne à l'équipe car c'est spécifique à la voiture."
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