Ferrari ne voulait pas de cette pluie-là
Ferrari a vu son étiquette de favori s'effacer sous la pluie de Budapest lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
À deux reprises en Q3, Kimi Räikkönen s'est placé en pole position provisoire. Exploitant mieux que son coéquipier Sebastian Vettel les conditions pluvieuses proposées par le Hungaroring, le Finlandais a un temps semblé en mesure de décrocher la timbale. Mais l'ultime run des Mercedes aura eu raison de ses espoirs, le reléguant en deuxième ligne.
Un scénario "pas idéal", de l'aveu même du Champion du monde 2007, alors que la Ferrari s'était montrée redoutable sur piste sèche depuis le début du week-end. La pluie est venue tout remettre en question, même si le plaisir de piloter la SF71H dans ces conditions était au rendez-vous.
"Le plus important, c'est que la voiture était agréable à piloter sous la pluie", estime d'ailleurs Räikkönen. "Je n'ai pas eu de chance avec le dernier changement de pneus, il n'y avait pas beaucoup d'adhérence, je me suis retrouvé derrière la Haas et c'est dur d'y voir clair avec les projections d'eau. Il y avait une chance d'être en pole confortablement, mais ça n'est pas arrivé. Demain est un autre jour et nous allons réessayer."
La déception de Räikkönen est évidemment partagée par un Sebastian Vettel qui n'avait certainement pas prévu de se retrouver derrière les deux Mercedes ainsi que derrière son coéquipier sur la grille de départ hongroise.
"Il ne manquait pas grand-chose", déplore le pilote allemand, en reconquête après sa désillusion de Hockenheim. "Nous n'étions pas suffisamment rapides, le tour que nous avons fait n'était pas mauvais, simplement pas assez rapide. Sous la pluie, nous ne sommes pas aussi confiants que sur le sec, donc il y a du travail à faire. Il nous en manque un peu, mais c'est comme ça."
"Sur le sec, nous avions le contrôle. Malheureusement, ça n'a pas été sec, mais la course sera longue. Nous verrons ce que nous pourrons faire."
Le sec, rien que le sec, et de la chaleur : c'est sans aucun doute ce qu'espère la Scuderia pour le Grand Prix de dimanche, et les prévisions vont dans ce sens. Mais le désavantage de ce départ en deuxième ligne ne sera pas évident à combler, qui plus est sur l'un des tracés les plus compliqués du calendrier en matière de dépassements.
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