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Ferrari fait des "sacrifices" pour aider les petites écuries

La Scuderia Ferrari affirme faire des "sacrifices" financiers dans les négociations avec la Formule 1 concernant l'après 2020, afin de permettre à la discipline d'aider les petites équipes et d'assurer sa viabilité économique.

Ferrari SF90, McLaren MCL34,Haas F1 Team VF-19 , Renault F1 Team R.S.19, Racing Point

Ferrari SF90, McLaren MCL34,Haas F1 Team VF-19 , Renault F1 Team R.S.19, Racing Point

Erik Junius

Dans le cadre de la grande refonte réglementaire de 2021, un plafond de dépenses de 153 millions d'euros va être mis en place en Formule 1. Celui-ci ne va pas inclure un certain nombre de postes de dépenses comme le développement moteur, le salaire des pilotes ou encore les revenus des trois membres du staff les mieux payés. En plus d'un tout nouveau Règlement Financier, la discipline va se doter d'une réglementation technique et sportive faisant la part belle au renouveau, avec l'ambition de resserrer le plateau et de rendre les courses plus spectaculaires.

Mais en plus de tout cela, il faut pour la F1 négocier et signer des accords commerciaux avec chacune des écuries car les contrats actuels expirent fin 2020. Depuis quelques années, ces accords sont individuels mais Liberty Media, qui détient le championnat, aimerait revenir à un Accord Concorde unifié, qui permettrait de mettre fin à un certain nombre d'exceptions qui tendent à déséquilibrer le rapport de force financier en faveur des structures qui sont déjà les mieux dotées.

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Cependant, lors d'une rencontre avec une sélection de médias, dont Motorsport.com, le PDG de Ferrari, Louis Camilleri a déclaré que pour la "crédibilité" de Ferrari, l'entreprise devait s'assurer que la possibilité d'"innover" soit toujours présente tout en tenant compte de la nécessité de réduire les coûts. "Je pense que nous avons atteint un compromis qui est relativement bon en termes de budget plafonné, qui s'applique aujourd'hui au châssis."

"Nous sommes en faveur de cela car nous pensons qu'il s'agit d'une bonne chose pour la viabilité économique de la Formule 1. Au fil du temps, ce plafond budgétaire devrait inclure une plus grande partie de la voiture, les unités de puissance, les pilotes également, plusieurs autres choses. Car, en fin de compte, si la discipline n'est pas économiquement viable, elle va mourir à petit feu."

"Donc, nous avons vu cela comme notre responsabilité de garantir qu'elle soit économiquement viable. Et ce faisant, je dois dire que nous avons, entre autres, fait des sacrifices pour que les petites équipes puissent obtenir plus d'argent. Nous avons encore beaucoup de détails à régler, mais je pense qu'en ce qui concerne les principes, nous sommes pour l'essentiel d'accord. Quand vous avez dix équipes avec des points de vue différents, la discussion est toujours en cours."

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Dans le cadre des nouveaux accords commerciaux, le bonus de présence historique de Ferrari va être réduit. Pour Camilleri, le rôle central de la Scuderia dans les négociations 2021 est tout autant une question de vision globale du championnat que de protection de ses propres intérêts. "Cette année a été cruciale en termes de finalisation des Accords Concorde et des différents chapitres des Règlements Financier et Technique. Et puis, il y a des aspects de gouvernance. Et je pense qu'il y a eu des progrès significatifs. Nous, en tant que Ferrari, nous avons pris un rôle de leader en raison de notre histoire, à cause de l'importance de la Formule 1 pour Ferrari."

"J'ai assez confiance dans le fait qu'un accord soit trouvé par tout le monde et dans le meilleur intérêt de tous. Mon expérience passée sur d'autres choses, d'autres business, est que quand vous avez des concurrents, il est toujours difficile de répondre aux attentes de tout le monde. Mais, en fin de compte, ils voient les avantages un peu partout. Mattia [Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari], en particulier, a joué un rôle de leader auprès de la FIA, avec les autres équipes. Donc je pense que nous sommes assez heureux des progrès sur ce front."

Avec Scott Mitchell 

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