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Ferrari : "La victoire ne doit pas être perçue comme un événement"

Maurizio Arrivabene veut en 2018 une Scuderia Ferrari qui s'habitue de nouveau à gagner, comme c'est le cas chez Mercedes puis quatre saisons maintenant.

Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari

Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari

Charles Coates / Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari, vainqueur, lève son trophée
Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, le deuxième, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 le troisième, Sebastian Vettel, Ferrari, sur le podium
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Maurizio Arrivabene, Team Principal, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari dans le parc fermé
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Avec cinq victoires – toutes signées Sebastian Vettel, cinq pole positions et vingt podiums décrochés en 2017, Ferrari a réalisé sa meilleure saison depuis 2008, année durant laquelle la Scuderia s'était notamment imposée par huit fois pour décrocher son dernier titre constructeurs en date. À cause d'une tournée asiatique cauchemardesque, l'écurie italienne a connu une deuxième moitié de saison délicate, qui occulte parfois ce bon bilan qui a fait d'elle la rivale de Mercedes pendant de longs mois.

À la tête des Rouges, Maurizio Arrivabene est le premier à appuyer là où ça fait mal, dressant un constat d'échec en dépit des progrès énormes et significatifs réalisés durant l'hiver 2016-2017. Car un retour à la normale pour Ferrari est de vivre le succès comme une habitude, et non comme une exception. Un culte de la gagne que le directeur de la Scuderia reconnaît envier à Mercedes, et veut voir s'instaurer à nouveau dans les rangs de ses hommes.

"Je pense que l'on a tendance à respecter l'équipe qui a remporté quatre titres constructeurs et quatre titres pilotes", explique Maurizio Arrivabene. C'est normal qu'ils soient forts. J'ai beaucoup de respect pour cela, mais ça pourrait être encore mieux si nous étions capables de nous battre contre eux l'année prochaine et de les battre enfin."

"Je pense que l'une des forces de Mercedes, en dehors de la marque qu'ils représentent, de la manière dont l'équipe est organisée, c'est aussi leur habitude de gagner. Parfois, on va décrocher une pole position et ça va devenir un événement. La pole position doit devenir une habitude, pas un événement. C'est ce que je veux dire par l'habitude de gagner."

"La victoire ou la pole position ne doit pas être perçue comme un événement. Ça doit être le résultat naturel du travail que l'on fait. Dans ce sens, j'ai beaucoup de respect pour eux, mais pour l'avenir, nous savons ce que nous devons faire de notre côté."

"Bien sûr, le nombre de pole positions et ce genre de choses sont importantes, d'une manière ou d'une autre, mais le plus important, c'est le championnat. Les bons chiffres que nous avons en ce moment démontrent le bon travail de toute l'équipe, mais le fait que nous ne soyons pas capables de gagner le championnat signifie que ce n'est pas suffisant. Nous devons donc aller de l'avant l'année prochaine pour faire mieux."

Pour trouver trace d'une saison riche de cinq victoires en Grand Prix pour Ferrari avant 2017, il faut remonter au millésime 2010, lorsque Fernando Alonso s'était imposé à Bahreïn, Hockenheim, Monza, Singapour et Yeongam, avant de perdre le titre mondial d'une courte tête face à Sebastian Vettel à Abu Dhabi.

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