La FIA rejette l'appel de Ferrari pour le GP du Mexique
La FIA a délivré son verdict en fin de journée à Interlagos, et considéré qu'aucun nouvel élément permettait de modifier la pénalité prise à l'encontre de Sebastian Vettel au Brésil.
Sebastian Vettel, Ferrari sur la grille
XPB Images
La FIA a annoncé sa décision de rejeter l'appel formulé par la Scuderia Ferrari jeudi. L'écurie italienne avait demandé une révision de la décision des commissaires du Grand Prix du Mexique, qui avaient sanctionné Sebastian Vettel de dix secondes de pénalité. Ils avaient considéré que la défense de l'Allemand face à Daniel Ricciardo n'était pas correcte, lui coûtant ainsi le podium.
C'est en estimant avoir de nouveaux éléments à fournir, notamment à travers les données GPS, que Ferrari avait décidé de rouvrir le dossier. Cependant, après une téléconférence qui a eu lieu vendredi avec les commissaires du Grand Prix du Mexique, la FIA a considéré que ces données n'apportaient aucun élément nouveau.
Ferrari a demandé deux éclaircissements : le premier concernant le virage court-circuité par Max Verstappen, alors en lutte avec Vettel, sans que la direction de course ne demande au Néerlandais de céder sa place par la suite ; le second concernant les données GPS dans le contact avec Ricciardo.
"Nous avons d'abord noté que l'article [du Règlement Sportif] donnait au directeur de course 'l'autorité absolue' de demander au pilote de rendre sa position. Cela n'implique pas une obligation de le faire. Le fait que le directeur de course n'ait pas exercé ce pouvoir ne dépend pas de la décision prise dans le document 38", explique un communiqué de la FIA.
"Concernant les données GPS, nous notons que ces données sont disponibles pour les équipes pendant la course. Elles sont aussi disponibles pour les commissaires pendant la course."
"Quand il lui a été demandé si les données GPS contredisaient la télémétrie et toute autre preuve montrant, selon les commissaires, que le pilote de la voiture #5 avait changé de direction au freinage du virage 4, Monsieur Clear [ingénieur chez Ferrari] a convenu que ce n'était pas le cas."
"L'article 14.2 du Code Sportif International donne aux commissaires le pouvoir unique de déterminer si un nouvel élément existe. Ayant reçu toutes les demandes écrites et verbales, et les ayant attentivement considérées, les commissaires ont estimé qu'il n'y avait aucun élément."
Ferrari dispose une nouvelle fois de la possibilité de faire appel, mais ce scénario est improbable.
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