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La FIA trop "permissive" face aux critiques des équipes de F1 ?

Pour Jean Todt, désormais ancien président de la FIA, l'instance dirigeante du sport automobile a été trop passive face aux critiques des pilotes et des écuries au sujet de ses décisions.

Jean Todt, Président, FIA, et Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, sur la grille

Mark Sutton / Motorsport Images

Sous haute surveillance depuis la controverse de la fin du Grand Prix d'Abu Dhabi, la FIA a élu ce vendredi un nouveau président. Mohammed Ben Sulayem a en effet succédé à Jean Todt, qui occupait ce poste depuis 2009 et a atteint la limite des trois mandats.

La fin de la saison 2021 de F1 a été marquée par un nombre important de polémiques avant même celle de Yas Marina, que ce soit au Brésil, au Qatar ou encore en Arabie saoudite, où pilotes et dirigeants des écuries Red Bull Racing et Mercedes ont tour à tour et parfois en même temps été véhéments en direction des instances, dans un climat particulièrement tendu sur la piste et en dehors.

Alors qu'il va désormais être un spectateur privilégié des actions de la fédération, Jean Todt a pour sa part expliqué peu avant son départ de la présidence qu'il aurait peut-être fallu adopter une approche plus stricte à l'égard des incartades contre les officiels. Il a ainsi cité l'exemple des 10 matchs de suspension, dont cinq fermes, dont a écopé Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais en Ligue 1, après des menaces à l'encontre de l'arbitre de la rencontre interrompue contre Marseille, Ruddy Buquet.

Todt a déclaré : "Je lisais aujourd'hui dans le journal sportif français, L'Équipe, que le président du club de football de Lyon, qui est l'une des équipes les plus importantes... Il a été suspendu pour 10 matchs, parce qu'il a mal parlé de l'arbitre. Alors peut-être avons-nous été trop permissifs, vous savez."

Même si la Formule 1 fonctionne souvent de manière à inclure les participants dans le processus de réflexion voire de décision, avec la FIA et le détenteur des droits commerciaux, l'ancien patron de Ferrari pense qu'il fait désormais tracer une ligne claire entre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. "Je pense qu'il est important d'avoir un dialogue entre l'organe directeur, entre les équipes, entre les pilotes, entre les détenteurs de droits commerciaux. Mais cela ne doit pas aller à notre encontre."

"Je regardais la course [à Abu Dhabi] et vous voyez Max [Verstappen}, après le premier virage, quand Lewis [Hamilton] l'a attaqué sur le côté droit. Il a dit : 'Je suis persécuté'. Et je veux dire, il ne l'est pas, personne ne l'est, vous savez, mais c'est la perception. Dans le feu de l'action, vous avez votre propre ressenti. Mais de l'autre côté, vous avez le directeur de course, vous avez les commissaires, et vous avez beaucoup d'organisation. Et sommes-nous parfaits ? Nous ne sommes pas parfaits."

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