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La fiabilité de Renault n'inquiète pas McLaren

Renault Sport F1 a certainement connu l'un des pires week-ends de son Histoire au Mexique. Malgré la victoire de Max Verstappen, quatre des six monoplaces équipées d'un moteur au losange ont abandonné sur souci technique.

La voiture de Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso, après son abandon

Photo de: Sutton Motorsport Images

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12, abandonne sur panne moteur
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team RS17
Les commissaires évacuent la monoplace de Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12, après son abandon
Zak Brown, directeur exécutif McLaren Technology Group, Eric Boullier, directeur de la compétition McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

Daniel Ricciardo a été trahi par son MGU-H et Nico Hülkenberg par son ERS, alors que la Toro Rosso de Brendon Hartley est partie en fumée, à l'issue d'un week-end marqué par de nombreuses défaillances sur les monoplaces de l'écurie italienne. Carlos Sainz, lui, a dû jeter l'éponge à cause d'un problème de direction.

Pendant ce temps, les deux McLaren étaient à l'arrivée de la course sans souci pour la troisième fois en quatre Grands Prix, et l'on pardonnerait presque à l'écurie britannique de se demander si elle a eu raison de rompre avec Honda. Ses dirigeants n'ont toutefois pas le moindre doute à ce sujet, enthousiasmés par le niveau de performance affiché dernièrement par l'unité de puissance Renault.

"Aucune inquiétude", affirme Éric Boullier pour Motorsport.com. "Il est difficile de trouver la fiabilité, mais ça reste toujours plus facile que la performance. Ce que j'aimerais retenir, c'est qu'en Malaisie et au Mexique, c'étaient de vraies victoires dominatrices [pour Red Bull]. Le moteur Renault a gagné deux des quatre dernières courses, à la régulière et de façon propre. Donc aucune inquiétude."

"Je ne sais pas ce qui s'est passé avec les moteurs Renault, et ça n'a pas été une bonne journée, mais ils repoussent les limites", renchérit Zak Brown. "Ils augmentent la puissance, et quand on augmente la puissance, on accroît le risque de panne. Mais cela ne m'inquiète pas."

Bien entendu, les succès récents de Red Bull montrent que McLaren aura un rival de taille la saison prochaine, et à unité de puissance égale, il n'y aura pas d'excuse pour la structure de Woking, elle qui pense avoir déjà l'un des meilleurs châssis du plateau.

"Ils sont vraiment passés à la vitesse supérieure lors des trois dernières courses", ajoute Boullier au sujet de Red Bull, "et c'est désormais une bonne référence pour McLaren. Donc nous savons qui nous devons battre l'an prochain."

Propos recueillis par Jonathan Noble et Edd Straw

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