Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Finances : l'avenir de McLaren en F1 n'a "jamais été mis en doute"

Malgré ses difficultés financières actuelles, McLaren assure que son avenir en Formule 1 n'a jamais été remis en question.

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35

Andy Hone / Motorsport Images

Le groupe McLaren a été durement frappé par la crise du coronavirus, avec l'annulation de nombreux Grands Prix côté F1 et la chute des ventes d'automobiles. Une audience lui a récemment été accordée au tribunal afin de valider un plan de financement requérant la libération de certains actifs, notamment sa collection de voitures historiques. L'entreprise a alors exprimé l'urgence de sa requête, devant trouver 280 M£ (306 M€) d'ici le 17 juillet afin d'éviter tout risque de "crise de trésorerie" et d'une "insolvabilité destructrice".

McLaren a finalement surmonté ce problème grâce à un prêt de 150 M£ (164 M€) octroyé par la Banque Nationale de Bahreïn, ce qui va donner de la stabilité à l'entreprise avant la reprise des Grands Prix et de la production de véhicules. Et malgré l'inquiétude que peuvent engendrer de telles manœuvres juridiques, Andreas Seidl assure que l'avenir de l'écurie n'a jamais été menacé.

Lire aussi :

"Zak [Brown] et moi ayant été au courant de ce qui se passait réellement, nous ne risquions pas de ne pas pouvoir continuer", déclare le directeur d'équipe. "La présence de McLaren sur la grille l'an prochain n'a donc jamais été mise en doute. J'échange avec Zak en permanence, il m'a toujours tenu au courant de ce qui se passait du côté financier. Finalement, il s'agissait de trouver la meilleure option financière pour traverser la crise et nous assurer d'être dans la meilleure position possible après celle-ci."

Andreas Seidl, Team Principal, McLaren

Le prêt accordé par la banque de Bahreïn a donc été accueilli de manière très positive par l'équipe, qui a enfin pu se concentrer sur son activité principale. "Je pense que c'est un boost, une motivation supplémentaire pour toute l'équipe", poursuit Seidl. "Nous pouvons à nouveau nous concentrer pleinement sur ce que nous préférons faire et que nous faisons le mieux : développer une bonne voiture de course, la produire et faire la course avec."

Lorsque Motorsport.com lui demande si ces problèmes financiers ont eu un impact sur l'écurie à court terme, peut-être en l'empêchant d'investir dans des évolutions sur la voiture, l'Allemand se veut rassurant : "Les difficultés financières que nous avions, les mesures que nous avons prises très tôt avec les réductions de salaire, le chômage technique parallèle à la fermeture de l'usine, tout cela ne nous a pas vraiment affectés pour cette année ou pour l'an prochain."

"Nous maintenons le cap du plan établi cet hiver", ajoute-t-il. "Nous prévoyons d'apporter des évolutions à la voiture régulièrement à partir de l'Autriche, et en même temps, nous travaillons d'arrache-pied sur la préparation de la voiture de l'an prochain, le principal sujet étant évidemment l'intégration de l'unité de puissance Mercedes."

Lire aussi :

C'est davantage à long terme que la crise du coronavirus a eu une incidence sur les espoirs de McLaren de revenir aux avant-postes, les travaux majeurs tels que la construction d'une nouvelle soufflerie et d'un nouveau simulateur ayant été interrompus. Seidl s'efforce désormais de les faire reprendre dès que possible, mais en raison de l'incertitude qui pèse sur le calendrier 2020, McLaren demeure dans le flou quant à son budget.

"Au début de la crise, nous avons également dû mettre en pause tous les projets d'infrastructure sur lesquels nous travaillions. Et même maintenant, ne sachant pas exactement à quoi ressembleront nos revenus cette année, nous restons prudents. Il nous faut simplement attendre d'avoir le feu vert à nouveau. Comme vous pouvez l'imaginer, je m'efforce de réactiver ces différentes mesures liées aux infrastructures dès que possible. Nous savons tous que ce sera la clé de notre retour aux avant-postes en F1, car nous avons simplement un déficit par rapport aux top teams dans ce domaine", conclut-il.

Be part of Motorsport community

Join the conversation

Related video

Article précédent Protocole COVID-19 : Ferrari et Red Bull rappelés à l'ordre
Article suivant La grille de départ du GP d'Autriche

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse