Force India ne décolère pas après l'affaire des numéros
Pour Andy Green, le directeur technique de Force india, la FIA a créé un précédent "énorme" en sanctionnant avec sursis l’écurie pour la disposition et de la visibilité des numéros sur ses F1 en Espagne.
Le nez et l'aileron avant de la Force India VJM10
Sutton Motorsport Images
Le Grand Prix d’Espagne marquait la première application d’une nouvelle série de règles imposant aux écuries l’affichage en grand du numéro du pilote et de l’abréviation de son nom sur la carrosserie de chaque Formule 1, dans le but de les rendre plus reconnaissables par les spectateurs.
Cependant, lors de la manche disputée en Catalogne, Force India a enfreint ces nouvelles exigences et s’est vu infliger une amende de 25'000 euros avec sursis après l'épreuve, avec l’obligation de modifier cet affichage. Après avoir renoncé à faire appel de cette décision, ce travail a été fait par la structure de Silverstone.
Mais, deux semaines après, les dirigeants de l’équipe peinent à décolérer, estimant qu’un précédent dangereux a été établi : celui de déclarer des voitures illégales alors même qu’elles ont passé avec succès l’inspection technique.
"J’étais livide. Absolument livide", a ainsi indiqué Andy Green. "Parce que cela crée un précédent qui n’aurait jamais dû arriver. Il n’y a aucun moyen qu’une voiture passe l’inspection technique plusieurs fois. Nous ne parlons pas seulement de Barcelone, nous parlons de la cinquième fois qu’elle a passé l’inspection avec exactement la même position [des nombres], et [il n’y a pas eu] de retour de la FIA jusqu’à ce moment-là."
"Aussi, quand nous avons revu la taille des nombres pour ce Grand Prix, ce que nous allions faire a été montré à la FIA avant cette course. Donc, pour ensuite passer toutes les procédures et à la fin, on nous dit que ce n’est pas bon et on nous tape sur les doigts pour cela, c’est juste… [il secoue la tête]."
Un précédent "énorme"
Le technicien de Force India craint que ce qui s’est passé à Barcelone, avec une saisine des commissaires bien après une inspection qui n’a pas soulevé de problèmes, puisse ouvrir la porte à d’autres cas similaires et pour des éléments plus importants.
"Comment savons-nous si nous sommes dans la légalité maintenant ? Je n’en ai aucune idée. Nous avons passé l’inspection mais pour moi, maintenant, l’inspection ne veut rien dire. Le précédent créé est énorme. Absolument énorme."
Otmar Szafnauer, directeur de l’exploitation du team indien, a indiqué que le problème allait probablement être soulevé par la structure elle-même lors d’une prochaine réunion du Groupe Stratégique. "Bien sûr, nous pourrons soulever cela lors de la prochaine réunion. Mais ce sur quoi nous avons essayé de nous concentrer était que les nombres soient comme ils le veulent et nous avons réussi cela. Mais la plus grande question est : ‘Cela peut-il arriver pour quelque chose d’autre ?’"
Quand il lui est demandé pourquoi son écurie n’avait pas choisi d’interjeter appel de la décision au vu des griefs exprimés, Szafnauer explique : "Nous aurions pu le faire. Mais l’autre chose à considérer ici est qu’il s’agissait seulement d’un numéro. Si c’était quelque chose d’autre, peut-être que vous auriez eu raison."
"Nous nous sommes penchés sur cela et avons dit que la chose la plus simple à faire était de changer le numéro et de continuer. Et ce qui est bien est qu’il s’agissait d’une sanction avec sursis, donc si nous le faisions, nous n’avions rien. Si c’était une amende de 25'000 euros [sans sursis], alors nous aurions fait appel."
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