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Analyse

Allison analyse les forces et les faiblesses de Mercedes et Ferrari

James Allison, le directeur technique de Mercedes, a dressé un bilan des forces et les faiblesses des Mercedes et des Ferrari alors que 12 épreuves ont été disputées et que la trêve estivale a débuté.

Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H et Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09 EQ Power+ en bataille

Photo de: Sutton Motorsport Images

Le directeur technique des Flèches d'Argent s'est lancé dans un tour d'horizon de ce qui pouvait séparer la W09 EQ Power+ et de la SF71H sur le plan de leurs caractéristiques. "C’est un peu difficile à dire parce que ça a tendance à varier un petit peu de circuit en circuit, de course en course, et en fonction de la façon dont la course au développement se déroule. Mais il y a quelques constantes."

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Et parmi celles-ci, l'unité de puissance. Domaine de prédilection de Mercedes depuis 2014, les choses semblent avoir changé depuis le début de l'année et plus encore depuis l'introduction de la seconde spécification 2018, devant laquelle les concurrents de Ferrari restent cois : "Assurément, depuis plusieurs courses, il nous manque quelques chevaux par rapport à Ferrari qui a un taux de développement très, très impressionnant sur l’année."

Mais cela permet également de mettre en lumière l'efficacité de Mercedes en virage : "Nous sommes probablement meilleurs que Ferrari, en moyenne, dans les virages sur la plupart des circuits. Parfois ils sont un peu meilleurs [dans les virages] à faible vitesse, mais dans les virages moyens et rapides normalement nous avons l'avantage par rapport à eux."

Autre paramètre : la façon dont les monoplaces atteignent leur limite sur certains types de circuits, quand c'est le train avant ou le train arrière qui est le premier en difficulté. "Je dirais qu’ils ont tendance à être un chouïa plus forts que nous sur des circuits où l’arrière [de la voiture] est vraiment le facteur limitant, mais on parle de petits écarts. Et nous, c’est le contraire."

"Nous avons plutôt effectué de meilleurs arrêts au stand, ils ont plutôt effectué de meilleurs départs même si nous avons semblé améliorer les choses lors des courses récentes, avec beaucoup de travail de la part des personnes du département contrôle ici à l’usine", termine-t-il sur cet aspect, avant d'insister : "Il s’agit de tous petits écarts, c’est pourquoi c’est le yo-yo au championnat, qu’il est allé dans un sens ou dans l’autre."

Le yo-yo au championnat

La saison 2018 a déjà vu cinq changements de leader, ce qui constitue un chiffre assez remarquable dans l'Histoire de la discipline, comme le montre le tableau ci-dessous, qui répertorie les 11 saisons où la première place le plus souvent changé de propriétaire.

Saison Changements de leader Pilotes ayant été leaders
2010 9 6
(Alonso, Massa, Button, Webber, Hamilton, Vettel)
1986 8 4
(Piquet, Senna, Prost, Mansell)
1997 7 3
(Coulthard, Villeneuve, Schumacher)
2012 7 4
(Button, Alonso, Hamilton, Vettel)
1983 6 3
(Piquet, Lauda, Prost)
1999 6 3
(Irvine, Schumacher, Häkkinen)
1974 5 4
(Hulme, Regazzoni, Fittipaldi, Lauda)
1980 5 3
(Jones, Arnoux, Piquet)
2007 5 3
(Räikkönen, Alonso, Hamilton)
2008 5 4
(Hamilton, Räikkönen, Kubica, Massa)
2018 5 2, en cours
(Vettel, Hamilton)

Et parmi les facteurs qui favorisent de tels chassés-croisés, James Allison pointe du doigt le fait que des écuries, qui abordaient en favorites certaines épreuves, n'ont pas concrétisé cela par une victoire. "Il est assez intéressant de noter que lors des 12 courses jusqu’ici, seulement cinq ont été effectivement remportées par la voiture dont la plupart des gens étaient d’accord pour dire qu’il s’agissait de la plus rapide sur le week-end [en question]. Sept d’entre elles ont été remportées [par une autre voiture]."

"Nous en avons chipé trois, Ferrari en a chipé deux et Red Bull deux. Donc il s’agit d’une année très étonnante où de très petites différences – peut-être une erreur, peut-être un moment particulièrement génial ou simplement de la chance ou de la malchance – déterminent qui a le sourire à la fin de la course."

Au petit jeu des associations, il semble possible de dire que le technicien britannique fait référence pour Red Bull aux victoires en Chine et en Autriche, pour Ferrari à l'Australie et à la Grande-Bretagne et pour Mercedes à l'Azerbaïdjan, l'Allemagne et la Hongrie. Au contraire, des victoires "attendues" ont eu lieu à Bahreïn (Ferrari), en Espagne (Mercedes), à Monaco (Red Bull), au Canada (Ferrari) et en France (Mercedes).

"Rien n’est gravé dans le marbre", ajoute Allison. "La couse au développement va durer tout le reste de la saison : qui va rester fort ? Qui ne va pas faire d’erreur ? […] C’est ce qui va, dans les faits, déterminer [l'issue de] cette saison tout à fait fascinante et brillante. Et aucun de nous, aucun de nos concurrents, ne sait qui va gagner, et c’est ce qui la rend si passionnante. Angoissante aussi ! Mais c’est ce qui nous rend impatients en vue de cette seconde partie de saison, pour voir si nous allons pouvoir avoir le sourire à la fin de l’année, en sachant que nous avons fait du très bon travail lors d’une saison qui nous a plus que jamais mis à l’épreuve."

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