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La Formule E, "un championnat de plus, plutôt qu'une menace"

Le directeur de l'équipe Haas F1 voit dans la Formule E un complément à l'offre disponible pour s'engager dans les sports mécaniques, plus qu'un rival à la F1.

Sébastien Buemi, Renault e.Dams, devant Daniel Abt, ABT Schaeffler Audi Sport

Patrik Lundin / Motorsport Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Günther Steiner, directeur de Haas F1 Team
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12
Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport, en tête au départ
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Earl Bamber, Brendon Hartley
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13 au départ
Présentation de la saison 3 de Formule E
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing, sort large, à côté de Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12, Fernando Alonso, McLaren MCL32, Stoffel Vandoorne, McLaren, Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team, Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10 et Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10
Günther Steiner, Team Principal, Haas F1 Team
Nicolas Prost, Renault e.Dams
Loic Duval, Dragon Racing

Günther Steiner, qui supervise l’équipe Haas, estime que la F1 n’a aucune raison de se sentir menacée par la montée du championnat Formule E, en dépit de la tendance affichée par les constructeurs à rejoindre la jeune série de monoplaces 100% électriques.

Le monde des sports mécaniques a été secoué la semaine dernière par la double annonce du retrait de Mercedes-Benz du DTM et de Porsche de son glorieux programme LMP1 en endurance, tous deux pour concentrer leur attention sur la mise en place d’une équipe d’usine officielle en Formule E.

Le futur de la Formule E s’annonce radieux avec l’arrivée de ces constructeurs et l’intérêt réel de nombreux autres, à commencer par le groupe Fiat Chrysler Automobiles, dirigé par Sergio Marchionne. Mais le positionnement de la F1 et celui de la Formule E permettent parfaitement aux deux séries de coexister sans se percuter, estime Steiner.

"Je vois toujours en la F1 un excellent endroit : il s’agit du pinacle du sport automobile", martèle-t-il, interrogé par Motorsport.com sur son opinion au sujet de la montée de la Formule E. "Je pense que la FE est tendance en ce moment et tout le monde veut prendre part au mouvement électrique, ce qui est totalement compréhensible. Mais quand il y a sept ou huit constructeurs impliqués, tout le monde ne peut pas gagner…"

Un nouveau monde

L’arrivée des constructeurs excite mais effraie aussi les acteurs actuels du championnat, qui craignent une course à l’armement et une guerre technique faisant flamber les budgets.

"Il y aura aussi immédiatement une guerre pour savoir qui peut en faire le plus, qui aura de l’autorité, et tout ce genre de choses", estime Steiner, qui connaît les intrigues politiques de la F1 comme sa poche après avoir déjà géré Jaguar dans les années 2000.

Le business model de la Formule E se repose actuellement essentiellement sur des opérations B2B (business to business) et a besoin de s’ouvrir vers le B2C (business to client).

"Pour le moment, ils n’attirent pas beaucoup de spectateurs et je ne sais donc pas comment ils peuvent générer des revenus", note Steiner. "C’est suffisamment difficile pour la F1 d’en créer, et il s’agit d’un sport établi depuis longtemps. Tous les meilleurs pilotes sont là."

Steiner croit ainsi que la Formule E devrait être perçue comme une bonne alternative à la F1 et non une série rivale, même si les fans de sports mécaniques gagnent en engouement pour le 100% électrique.

"Je les vois comme un championnat de plus, mais pas comme une menace. S’il s’agissait d’une menace, le plus simple serait de mettre des moteurs électriques [en F1] car nous avons la plateforme. Et quoi qu’il arrive, ce sera donc la F1 [qui perdurera]."

"Je comprends l’intérêt pour le côté tendance. Il faut en faire partie, c’est une vague. Pour les constructeurs, ça ne coûte relativement rien comparativement à la F1 et c’est une décision assez aisée. Mercedes dépensera beaucoup moins en Formule E qu’en DTM et ça sera la même chose pour Porsche en quittant le WEC."

Avec Jonathan Noble

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