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Tost : Les arguments contre les budgets plafonnés, "c'est n'importe quoi"

Alors que les instances dirigeantes de la Formule 1 s'efforcent d'instaurer des budgets plafonnés en 2021, Franz Tost s'insurge face aux détracteurs de ce projet.

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14 et Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18

Photo de: Jerry Andre / Motorsport Images

Les budgets plafonnés sont un sujet récurrent dans la catégorie reine du sport automobile, et ils pourraient être mis en oeuvre pas plus tard que dans deux ans, avec une limite suggérée de 200 millions de dollars (environ 175 M€). Il s'agit d'une somme supérieure au budget 2017 de la majorité des équipes, mais Mercedes, Ferrari, Red Bull et McLaren devraient vraisemblablement faire des concessions.

Certains affirment toutefois qu'il est impossible de faire respecter une telle mesure et que celle-ci pourra toujours être contournée. Franz Tost n'est pas d'accord, c'est le moins que l'on puisse dire.

"Je me bats depuis des années pour des budgets plafonnés, et l'on a bon espoir qu'ils arrivent désormais", déclare le directeur de la Scuderia Toro Rosso pour Motorsport.com. "Je pense que c'est faisable. Il y a toujours des arguments selon lesquels c'est incontrôlable, mais c'est n'importe quoi. On peut tout contrôler. La FIA et la FOM, qui que ce soit, doivent juste établir dès le tout début comment le contrôler."

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"Si c'était à moi de décider, j'enverrais dans chaque équipe une personne qui contrôle tous les relevés financiers chaque semaine ou chaque mois. C'est tout. Par exemple, à l'heure actuelle, on peut tout contrôler du côté technique, n'est-ce pas ? Nous n'avons même pas le droit de faire des essais sans passer des crash tests, et toutes ces choses-là. Donc pourquoi ne serait-on pas capable de contrôler [les budgets] ? C'est n'importe quoi, on peut tout contrôler si on le veut."

Franz Tost, Team Principal, Toro Rosso, sur la grille

Franz Tost, Team Principal, Toro Rosso, sur la grille

Photo de: Andrew Hone / LAT Images

Frederic Vasseur, Sauber, directeur de Sauber, et Franz Tost, directeur de Toro Rosso, lors de la conférence de presse

Frederic Vasseur, Sauber, directeur de Sauber, et Franz Tost, directeur de Toro Rosso, lors de la conférence de presse

Photo de: Mark Sutton / Sutton Images

Tost souligne que les équipes privées ne peuvent en tout cas pas se permettre de dépenser les sommes actuellement investies par les grands constructeurs.

"Quand les écuries étaient des équipes privées, nous n'en avions pas besoin, car les équipes privées ne dépensent jamais tant d'argent", indique celui qui est à la tête de Toro Rosso depuis 2006 après avoir travaillé chez Williams pendant six ans.

"Si les coûts ont augmenté à ce point en Formule 1, c'est à cause des grands constructeurs. Pour eux, 500 millions de dollars, c'est beaucoup d'argent, mais pas tant que ça. Parce qu'il ne faut pas oublier que la Formule 1 est, à mon avis, le meilleur outil marketing qui soit. Mais les équipes privées n'avaient simplement pas cette somme et ne pouvaient pas l'obtenir."

En cette saison 2018, les trois équipes de pointe que sont Mercedes, Ferrari et Red Bull ont raflé 50 des 51 places disponibles sur le podium – Sergio Pérez a fait exception à Bakou – et selon Tost, sans budgets plafonnés, cela n'ira pas en s'arrangeant.

"La FIA et la FOM doivent trouver le moyen de faire baisser les coûts, car sinon, nous aurons deux catégories en Formule 1 : les grands constructeurs et le reste. C'est ce qui se produit actuellement. Il y a les trois top teams, et les autres sont dans une autre division. Parce que si l'on regarde les résultats, les voitures derrière les trois top teams sont 20, 30, 40 secondes derrière, et le détenteur des droits commerciaux doit trouver le moyen de rendre les courses intéressantes."

"Heureusement, cette année et l'an dernier, Vettel se bat contre Hamilton pour le titre. Sinon, les gens ne regarderaient plus la Formule 1, parce qu'elle est ennuyeuse. Nous devons en être conscients, et ce que nous devons accomplir, c'est qu'au moins trois ou quatre pilotes et cinq ou six équipes se battent pour le titre, et que ce dernier soit décidé à la dernière course, et pas quelques courses avant", conclut l'Autrichien.

Propos recueillis par Oleg Karpov

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