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Gasly a refusé de laisser passer Hartley malgré une consigne

Le Grand Prix du Brésil a été marqué par des désaccords chez Toro Rosso, où Pierre Gasly a refusé de laisser passer son coéquipier Brendon Hartley, qui était plus rapide.

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Fernando Alonso, McLaren MCL33 devant Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13, Sergey Sirotkin, Williams FW41, Lance Stroll, Williams FW41 et Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11
Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso lors de la parade des pilotes
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13
Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13
Pierre Gasly, Toro Rosso
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13, devant Marcus Ericsson, Sauber C37, et Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13, devant Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, et Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, attaque Pierre Gasly, Toro Rosso STR13.

C'est en fin de course que l'incident a eu lieu. Au 62e tour, Brendon Hartley a fait la jonction avec son coéquipier Pierre Gasly, alors que les deux hommes occupaient les 11e et 12e places. Ils évoluaient sur des stratégies différentes, puisque Gasly avait pris le départ en supertendres usés (en raison de sa présence en Q3) avant de chausser les mediums au 22e tour, tandis que Hartley a fait un premier relais de 49 tours avec les mediums avant d'adopter les supertendres.

Le Néo-Zélandais était plus d'une seconde au tour plus rapide que son coéquipier grâce à ses pneus neufs, mais n'avait aucun espoir d'accrocher les points à la régulière : Sergio Pérez, dixième, jouissait d'une saine avance, supérieure à 30 secondes.  

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Gasly a donc préféré se battre plutôt que d'obtempérer aux consignes de son équipe, qui lui demandait de laisser passer Hartley. Ce dernier a ainsi perdu un certain temps, tournant en 1'14, 1'15 voire 1'16 pendant une dizaine de tours alors qu'il évoluait en 1'13 lorsqu'il avait le champ libre.

"Je rattrapais très rapidement mon coéquipier et j'ai demandé ce qui allait se passer", relate Hartley. "Forcément, il y a trois réponses possibles : soit nous nous battons, soit nous maintenons les positions, soit il me laisse passer. On m'a dit qu'il allait me laisser passer. Je défendais face à la voiture de derrière [Carlos Sainz, ndlr] et j'essayais de gérer mes pneus."

"J'ai lancé quatre ou cinq attaques en m'attendant à ce qu'il me laisse passer, sans succès. Le reste, je ne sais pas. Au final, j'ai fait la manœuvre proprement, mais j'ai détruit mes pneus. C'est un peu frustrant de finir onzième et pas dixième. Il n'y a pas eu beaucoup d'abandons devant nous, et franchement, je suis vraiment fier de cette course, c'est juste agaçant de ne pas être récompensé de mes efforts."

S'il ne critique pas directement Gasly, Hartley souligne que la situation va devoir être mise au clair : "Je ne lui ai pas parlé. J'imagine qu'il va falloir débriefer ! Quand on me demande de laisser passer, je le fais, et j'aurais ajusté ma course en fonction. Si on nous dit de nous battre, ça me va, mais si on nous dit autre chose... bref."

Gasly : "Je ne suis pas là pour le laisser passer"

Quant à Gasly, il n'a aucun regret, estimant que l'absence de points en jeu ne légitimait pas la présence de consignes d'équipe. Le Français s'est finalement classé 13e, à quatre secondes de son partenaire.

Lorsque Motorsport.com lui demande si, avec le recul, défier les consignes du muret des stands était la bonne chose à faire, Gasly répond : "Au final, vous savez, nous avons fini 11e et 13e. J'ai dû le faire [laisser passer Hartley, ndlr] à deux tours de la fin parce que je manquais de carburant, je n'en avais plus pour la fin de la course, donc j'étais en rythme de croisière dans ces deux derniers tours."

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Lorsque nous suggérons que cela risque de ne pas plaire au Dr Marko, l'un des pontes de Red Bull, Gasly renchérit : "Ce n'est pas la première fois que ça arrive, vous savez ? Je pense que c'est différent si l'on est dans le top 10 et qu'il y a quelque chose à jouer. Là, il n'y avait rien à jouer : 11e, 12e, 13e. En fin de compte, je suis pilote de course, je suis là pour me battre, c'est ce que je veux et c'est ce que j'aime, c'est ma perception du sport auto et de ce qu'il devrait être."

"Je ne suis pas là pour le laisser passer, surtout dans une telle situation. Brendon était en pneus supertendres, j'étais en mediums. Quand il y a un tel écart, ce n'est pas un problème de dépasser. J'ai fait de mon mieux avec les mediums pour résister à Carlos pendant 25 tours, il tentait de dépasser partout jusqu'à ce qu'ils décident de rentrer au stand. Je me suis battu avec acharnement et il était clair que je voulais faire la course jusqu'à la fin. C'est ainsi que le sport auto devrait être."

Propos recueillis par Stuart Codling

 

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