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Giovinazzi fait confiance à Ferrari pour son avenir en F1

Antonio Giovinazzi fait confiance à Ferrari pour lui permettre d'être titulaire en Formule 1 l'année prochaine, après ses débuts en Grand Prix cette année, au pied levé chez Sauber.

Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17

Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17

Andrew Hone / Motorsport Images

Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team
L'abbréviation GIO est ajoutée à la voiture d'Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17, dans les stands
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-1
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17

Après sa saison en GP2 l'an passé, Antonio Giovinazzi a rejoint le giron Ferrari et occupe le poste de troisième pilote au sein de la Scuderia. De manière inattendue, l'Italien a pu faire ses débuts en Formule 1 lors de l'ouverture de la saison ainsi qu'à Shanghai, remplaçant Pascal Wehrlein chez Sauber. Il avait terminé 12e en Australie, avant de rendre sa place à l'Allemand après la Chine. Le week-end dernier, il a retrouvé le baquet d'une F1 lors des essais libres du vendredi matin avec Haas.

Il sera de nouveau avec l'écurie américaine lors d'EL1 durant la deuxième partie de saison, lui permettant d'emmagasiner de l'expérience avant, il l'espère, de trouver un baquet de titulaire. Sauber pourrait constituer une option si l'écurie suisse poursuit finalement son partenariat moteur avec Ferrari plutôt qu'avec Honda.

"L'objectif est bien entendu d'être là [titulaire en course] l'année prochaine", affirme Antonio Giovinazzi. "Mais pour le moment, je me concentre sur ce que je fais, sur ces sept séances d'EL1. Arriver en F1 est vraiment dur, il n'y a que 20 baquets pour le monde entier, ce n'est pas comme en football. C'est juste ma première saison avec Ferrari, ils sont très bons et ils croient en moi. Ils savent ce qu'ils peuvent faire pour moi. Il est maintenant temps de me concentrer sur ce qu'ils m'ont donné pour cette année, sept séance d'EL1, puis nous verrons ce qui se passera l'an prochain. Tout peut arriver. J'espère trouver un baquet l'année prochaine."

Pas de décision imminente

Concentré sur ses échéances à court terme, le pilote italien l'est d'autant plus qu'il ne s'attend pas à savoir de quoi sera fait son avenir avant quelques mois au minimum, et qu'il pourrait également faire face à la concurrence de l'actuel leader du championnat F2, Charles Leclerc, lui aussi membre de la Ferrari Driver Academy. "Je pense qu'il est trop tôt pour savoir, nous ne sommes encore qu'en juillet", rappelle-t-il. "Franchement, je ne veux pas trop me concentrer sur ce que je vais faire l'année prochaine, peut-être qu'en septembre nous verrons ce que nous ferons l'an prochain."

Lors de son deuxième Grand Prix avec Sauber, en Chine, Giovinazzi avait connu un week-end difficile, marqué par deux sorties de piste similaires en qualifications et en course. Une preuve, selon lui, du besoin d'accumuler les kilomètres et de prendre confiance.

"Je pense que j'ai appris de ce que j'ai fait en Chine", estime-t-il. "Et pour mieux apprendre, il faut revenir dans la voiture, faire des tours et retrouver la confiance. La dernière fois que vous étiez dans la voiture, il y a eu un accident, et tant que vous ne remontez pas dans la voiture, c'est vraiment dur. Donc revenir et retrouver confiance est vraiment important. Je suis vraiment heureux de ma performance, mais ce n'était honnêtement pas mon objectif d'être vraiment rapide, je voulais apprendre la voiture. Je suis impatient de remonter dedans."

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