Giovinazzi veut un baquet F1 pour 2019
De retour au volant d'une Formule 1 vendredi matin à Hockenheim, à l'occasion de la première séance d'essais libres, l'Italien va tout faire pour décrocher une place de titulaire pour la saison prochaine.
Antonio Giovinazzi, Sauber C37
Manuel Goria / Motorsport Images
Antonio Giovinazzi espère un scénario favorable qui verrait Charles Leclerc succéder à Kimi Räikkönen chez Ferrari, lui offrant ainsi la possibilité de récupérer le volant Sauber.
L'écurie suisse, Giovinazzi la connaît plutôt bien puisqu'il a pris part à deux Grands Prix sous ses couleurs l'an passé, en remplacement de Pascal Wehrlein, alors blessé. C'est avec la structure aujourd'hui dirigée par Frédéric Vasseur que l'Italien, également membre de la Ferrari Driver Academy, a participé aux EL1 vendredi matin. Une expérience qu'il renouvellera au cours des prochains mois.
"De mon côté, j'ai six séances d'EL1 avec Sauber, maintenant cinq, et je ferai de mon mieux, puis il y a les essais pour jeunes pilotes aussi [à Budapest]", souligne Giovinazzi. "Concernant l'avenir, il est évident que mon objectif est d'être dans un baquet de F1 l'année prochaine. C'est ma deuxième année, et je veux piloter. J'espère pouvoir piloter l'an prochain, mais il faut voir ce qui peut se passer avec Ferrari. L'objectif est d'être en Grand Prix l'an prochain."
Décrocher une place en F1 et ramener le drapeau italien à plein temps sur la grille est la seule chose qui compte aux yeux du pilote de 24 ans, qui admet que la piste Sauber est probablement la plus intéressante : "J'aimerais bien. Ils ont montré des progrès course après course, et la voiture est à chaque fois meilleure. Ce serait une belle option pour l'année prochaine."
L'écurie suisse le considère clairement comme un candidate solide pour la rejoindre l'an prochain, même si rien n'est fait et que des discussions avec Ferrari doivent avoir lieu sur bien des sujets. Rien ne se débloquera tant que l'avenir de Leclerc et de Räikkönen ne sera pas clairement défini.
En attendant l'éventuelle conclusion d'un accord, Giovinazzi doit se contenter des quelques opportunités de roulage pour convaincre, et tirer le meilleur d'un poste de réserviste toujours délicat à appréhender.
"C'est assez frustrant pour un pilote d'être ici et de regarder les autres rouler", reconnaît-il. "Ce qui est aussi une bonne chose pour moi, c'est de suivre les Grands Prix avec Ferrari et de voir ce que Sebastian [Vettel] et Kimi [Räikkönen] font pendant un week-end de course, et j'essaie d'en tirer le meilleur pour moi. Mon objectif est de rouler et c'est ce que je veux pour l'année prochaine."
Une volonté qui lui interdit, pour le moment, de penser à chercher une alternative dans une autre discipline telle que la Formule E. "Mon premier objectif reste la F1, mon rêve depuis que je suis tout petit est de piloter en F1, c'est mon but", martèle-t-il. "Quand cet objectif se sera évanoui, je regarderai vers d'autres catégories. Pour le moment, je vais me concentrer sur le fait d'être en F1 l'année prochaine."
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