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Analyse

Giovinazzi, élément perturbateur pour Räikkönen ?

Antonio Giovinazzi sera débutant en Formule 1 cette année et pourrait causer quelques "problèmes" à Kimi Räikkönen, alors qu'il se prépare à sa première saison complète en Grand Prix.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

L'émergence de Charles Leclerc en 2018 et sa promotion après une seule saison en F1 ont fait du Monégasque un des éléments cruciaux chez Ferrari. La saison 2019 sera importante pour Leclerc mais marquera la fin d'une attente de presque deux ans pour l'un de ses camarades chez Ferrari, Antonio Giovinazzi, qui pourra reprendre sa carrière après seulement deux courses disputées début 2017.

Giovinazzi ne ferait pas équipe avec le Champion du monde 2007, Räikkönen, sans ses liens avec Ferrari, mais l'Italien n'a pas encore trouvé une dynamique comparable à celle de Leclerc. L'ancien directeur d'écurie, Giancarlo Minardi, a déclaré sur son site officiel que Räikkönen "devra regarder par dessus son épaule, car je suis sûr que Giovinazzi pourra lui causer des problèmes"

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Giovinazzi n'a fait que des essais libres la saison dernière, mais ceux-ci ont été encourageants. Alors qu'il avait accusé un retard d'environ six dixièmes de seconde sur Romain Grosjean et Kevin Magnussen lors de ses essais libres en 2017, ceux disputées en 2018 ont été nettement plus positifs. Il a été plus rapide que Marcus Ericsson lors des trois séances partagées avec le Suédois, de près de trois dixièmes de seconde en moyenne.

Dans le même temps, Leclerc a affiché un avantage de 13 centièmes de seconde durant les Essais Libres 1 sur son équipier habituel, une moyenne qui grimpe à deux dixièmes si l'on exclut les premiers week-ends compliqués du Monégasque. L'avantage de Leclerc est toutefois calculé sur un échantillon de résultats bien plus important et sur des programmes qui n'étaient pas similaires, mais cela montre qu'en dépit des critiques formulées à son égard, égaler Ericsson n'était pas un objectif aisé.

Giovinazzi a par ailleurs été plus lent d'une seconde que Leclerc en Allemagne, mais il avait peu roulé à cause d'un capot moteur qui s'était envolé à la sortie des stands. Des comparaisons plus justes ont été possibles plus tard dans l'année, où Giovinazzi a remporté le combat par deux dixièmes, tandis que Leclerc était plus rapide que lui avec un écart similaire au Brésil.

Un parcours non conventionnel

Contrairement à Leclerc, Giovinazzi n'a jamais été membre de la Ferrari Driver Academy, bien qu'il ait été évalué pour l'intégrer avant de débuter sa carrière et observé durant sa saison de F3 Europe en 2015, pour finalement obtenir un rôle avec l'équipe en F1, en 2017. Son parcours avant d'arriver chez Ferrari était loin d'être aussi limpide que celui de Leclerc et reposait sur le soutien du père de Sean Gelael.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38 avec de la peinture aérodynamique sur l'aileron avant

Giovinazzi a effectué un bon début de saison en Australie alors qu'il remplaçait Pascal Wehrlein, blessé, mais a subi deux gros accidents en qualifications et en course lors du Grand Prix de Chine, alors qu'il remplaçait encore l'Allemand. Ces accidents, ainsi que ceux enregistrés plus tard la même année en essais libres avec Haas, lui ont laissé une réputation de pilote rapide mais peu fiable. 

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Hormis une apparition aux 24 Heures du Mans au sein du programme de Ferrari en GTE, il n'a pas disputé de course depuis le Grand Prix de Chine 2017. Il a tout de même pu engranger environ 6000 kilomètres d'essais en piste avec Ferrari, Sauber et Haas afin de se rebâtir une réputation. Il a aussi endossé le rôle de pilote de simulateur chez Ferrari et il est devenu une arme redoutable pour l'équipe durant les week-ends de course en parcourant des milliers de kilomètres virtuels, ce qui lui a valu des louanges de la part de Sebastian Vettel.

Une progression discrète mais remarquée 

Les capacités de l'Italien ne sont pas nouvelles puisqu'il a terminé deuxième du championnat GP2 en 2016, derrière Pierre Gasly, alors que tous les deux pilotaient pour Prema. Il a gagné cinq courses cette année-là, contre quatre pour le Français, bien que le ce dernier se soit plus souvent imposé lors de la course principale du samedi (ses quatre succès, contre trois pour Giovinazzi), et ait été plus efficaces en qualifications avec cinq pole positions contre deux.

Giovinazzi s'était présenté en leader à la dernière manche de la saison mais n'était pas parvenu à convertir sa saison impressionnante de débutant en titre, ce que Leclerc a fait la saison suivante dans la même équipe. Il était néanmoins clair qu'il avait été au niveau de celui qui sera maintenant pilote Red Bull aux côtés de Max Verstappen. Gasly a, depuis, également couru en Super Formula et prouvé sa valeur dans le peloton de la F1 avec Toro Rosso. En revanche, il est plus difficile de juger les progrès de Giovinazzi depuis leur bataille en GP2.

Cependant, au travers de son rôle chez Ferrari et de la porte qui lui a été ouverte chez Sauber, Giovinazzi a indéniablement montré des progrès qui ont fait de lui un pilote plus complet. Cela fait de lui un pilote qui mérite plus qu'une simple chance en F1. Comme Minardi l'a expliqué, Räikkönen pourrait aussi découvrir qu'il est également un très bon atout à avoir de l'autre côté du garage.

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