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Le gouvernement saoudien veut discuter avec Hamilton

Le gouvernement saoudien souhaite engager des discussions avec le septuple Champion du monde, inquiet à l'idée de continuer à courir dans le pays après l'attaque survenue la semaine dernière.

Lewis Hamilton, Mercedes

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

En décembre 2021, l'Arabie saoudite a accueilli le premier Grand Prix de Formule 1 de son histoire. Toujours en pole quand il s'agit d'évoquer les injustices et les inégalités, Lewis Hamilton n'avait pas hésité à dire qu'il ne se sentait "pas à l'aise" à l'idée de courir dans ce pays, notamment à cause de ses manquements relatifs au respect des droits de l'homme.

Le week-end dernier, pour la deuxième édition de l'événement, Hamilton a été interrogé sur son point de vue. "Je ne sais pas vraiment quoi vous dire", a répondu le Britannique. "Ma position est toujours la même que lorsque j'ai parlé ici l'an dernier."

En 2022, les craintes du pilote se sont justifiées, avec une attaque au missile sur un dépôt pétrolier d'Aramco, sponsor majeur de la F1, à une dizaine de kilomètres du circuit de Djeddah. L'avenir du Grand Prix était alors remis en question, au point que les pilotes ont été confrontés aux officiels saoudiens, qui se sont montrés insistants pour éviter tout boycott. Le ministre des Sports saoudien, le Prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal, a par la suite proposé à Hamilton de discuter de ses craintes à l'idée de revenir courir dans le pays en 2023.

"J'ai entendu les commentaires de Lewis, sur le fait qu'il avait des problèmes avec certaines choses en Arabie saoudite", explique le Prince. "Je lui ai ouvertement dit qu'il pouvait me parler. Asseyons-nous, discutons de ses problèmes et d'où nous en sommes, car il y a beaucoup de choses que vous pouvez lire sur l'Arabie saoudite mais que vous ne comprenez pas dans les détails."

Le ministre affirme que son pays souhaite être aussi ouvert que possible par rapport aux craintes exprimées par les étrangers. La Formule 1 est d'ailleurs l'un de ses atouts pour donner une image positive du pays à l'international, mais les événements du week-end dernier n'ont clairement pas joué en sa faveur.

"Nous aurions pu dire que nous ne voulions pas de prise de tête, et nous aurions laissé la communauté internationale nous condamner autant qu'elle l'aurait voulu et subir des controverses sans que personne n'intervienne", poursuit-il. "Mais nous ne voulons pas de ça. Nous sommes ici pour une discussion ouverte avec la FIA et la F1. Nous devrions nous réunir et comprendre la situation, puisque nous la vivons ensemble."

En Arabie saoudite, en 2021, Lewis Hamilton arborait un casque en soutien aux communautés LGBT, qui sont réprimées dans le pays.

En Arabie saoudite, en 2021, Lewis Hamilton arborait un casque en soutien aux communautés LGBT, qui sont réprimées dans le pays.

"C'est la raison pour laquelle j'ai ouvertement parlé aux pilotes, et directement à Lewis, en lui disant que s'il veut discuter de ces problèmes, il est plus que bienvenu à le faire, puisqu'il disait qu'il ne trouvait personne avec qui en parler. Je suis prêt à m'assoir avec lui. Je pense que beaucoup de ces problèmes prennent de l'importance puisqu'il n'y a pas de communication et de compréhension sur ce qu'il se passe. En termes de communication, c'est un petit monde aujourd'hui, mais nous vivons dans des endroits différents, qui n'ont pas la même culture ni la même mentalité. Nous sommes ouverts à la discussion, à toutes ces choses et nous sommes heureux de l'être."

Un autre pilote qui s'engage dans les problèmes géopolitiques est Sebastian Vettel. Le Prince Abdulaziz révèle qu'il s'était également entretenu avec l'Allemand en 2021, puisque le pilote avait été critique envers l'Arabie saoudite. À son arrivée dans le pays, Vettel avait essayé de mieux comprendre les soucis présents dans le royaume, et avait notamment organisé une journée de karting réservée aux femmes.

"J'ai parlé à Seb l'an dernier, et je lui ai dit : 'Merci de faire ça'. Il comprend mieux qu'il ne nous parle pas à nous, mais plutôt au peuple. Et c'est exactement le message que nous transmettons à tous. Je ne dis pas que nous sommes parfaits. Je ne dis pas que nous sommes les meilleurs au monde. Nous avons nos problèmes, oui. Mais nous les résolvons, et nous allons de l'avant au rythme que nous pouvons."

"Parfois, nous avançons très vite, mais parfois les choses changent plus lentement. Ces problèmes sont très compliqués et nous devons tous y faire attention. Nous le faisons pour nous, nous le faisons car nous pensons que nous devons prospérer dans ce domaine. Et si nous y arrivons, alors tout le monde s'améliore avec nous. C'est notre mission de s'assurer que le futur est prospère pour nos enfants, et pour tout le monde qui souhaite vivre dans le royaume."

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