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GP de France 2000 - Quand la défense en piste de Schumacher faisait débat

Michael Schumacher

Photo de: XPB Images

David Coulthard
Podium: David Coulthard
Podium: David Coulthard
David Coulthard
Podium: 1er David Coulthard, 2e Mika Hakkinen, 3e Rubens Barrichello
Michael Schumacher
David Coulthard
David Coulthard

Le 2 juillet 2000, David Coulthard remportait à Magny-Cours la neuvième de ses treize victoires en F1. L’Ecossais avait alors mené sa McLaren-Mercedes au succès à la force du poignet, offrant d’ailleurs un doublé à l’écurie de Woking en devançant son coéquipier Mika Häkkinen et la Ferrari de Rubens Barrichello. 

Parti deuxième sur la grille de départ derrière Michael Schumacher, Coulthard avait profité de l’abandon de l’Allemand au 59e tour, mais il l’avait de toute manière déjà dépassé en piste un peu plus tôt. Au terme d'un âpre combat...

En difficulté avec ses pneumatiques dans le deuxième relais, le pilote Ferrari avait fait preuve d’une forte résistance : les deux monoplaces étaient même entrées en contact plusieurs fois. Pour Coulthard, l’agacement était ostensible avec des gestes d’énervement à l’épingle d’Adélaïde en point d’orgue de la tension entre les deux hommes. 

Bien que vainqueur, le pilote McLaren ne s’était pas montré tendre avec son adversaire après cette course, alors qu’ils s’étaient déjà affrontés de près en piste à plusieurs reprises durant les trois saisons précédentes. 

"Il n’est pas sportif dans la manière dont il pilote", lançait Coulthard, demandant à ce que des discussions se déroulent pour ne pas mettre en danger les pilotes, selon lui, en préservant la confiance mutuelle lors des bagarres en piste. "J’en discuterai avec lui, mais il n’y a rien que je puisse faire. C’est aux commissaires de décider si c’est hors des règles. C’est un sport et il y a des manières sportives de faire les choses, et nous savons tous quand nous sommes sportifs et quand nous ne le sommes pas."

Villeneuve en soutien de Coulthard

La défense de Schumacher pendant la course n’était pas l’unique fait plaçant le pilote allemand dans l’œil du cyclone, puisque ses manoeuvres au départ étaient également dans le collimateur. A Magny-Cours cette année-là, mais à d’autres occasions également, le Baron Rouge était montré du doigt pour changer de ligne de manière dangereuse afin de protéger sa position en s’élançant de la première place sur la grille. 

Jacques Villeneuve, alors chez BAR, se montrait lui aussi profondément agacé par le comportement de Schumacher, tout en rappelant qu’il était difficile pour la direction de course de juger ces prétendus incidents avec un regard extérieur au cockpit. 

"Nous savons que nous pourrions faire la même chose que Schumacher mais nous ne le faisons pas", soulignait alors le Champion du Monde 1997. "C’est une question d’éthique personnelle. Cela dépend de la manière dont vous êtes chaque jour dans la vie, et de la manière dont vous avez votre propre éthique dans le cockpit."

Lauda aurait fait la même chose

Si Schumacher avait alors ses détracteurs, capables de rappeler les épisodes des années 90 avec Damon Hill ou Jacques Villeneuve lors de duels pour le titre mondial, il avait également des soutiens non négligeables. Niki Lauda était l’un d’eux, particulièrement après ce Grand Prix de France. 

"C’est un pilote agressif et tout le monde est pareil", assurait l’Autrichien. "Si j’avais manqué mon départ comme il l’a fait à Magny-Cours, j’aurais fait exactement la même chose [pour protéger la position]. Il essayait simplement de conserver l’avantage de sa pole position. C’est la course que nous voulons. Si nous arrêtons tout ça ce sera ennuyeux."

A l’issue de la saison 2000, Michael Schumacher décrochait finalement le premier de ses cinq titres mondiaux avec Ferrari, devançant Mika Häkkinen et David Coulthard au classement final du championnat. 

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