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GP de légende - Monaco 1982, la folie des derniers tours

Redécouvrez des Grand Prix qui ont particulièrement marqué l’Histoire de la Formule 1, mais dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler. Aujourd’hui, le Grand Prix de Monaco 1982.

Ricardo Patrese, Brabham BT49D devant Didier Pironi, Ferrari

Ricardo Patrese, Brabham BT49D devant Didier Pironi, Ferrari

Sutton Motorsport Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Le GP de Monaco 1982 laisse le souvenir d'une fin de course passionnante. Il s'agit de la sixième épreuve de la saison, et le championnat est très serré : Alain Prost (Renault) est en tête du classement avec seulement 18 points, et est suivi de près par John Watson (McLaren), Keke Rosberg (Williams) et Niki Lauda (McLaren).

Au-delà des considérations sportives, la Formule 1 est en deuil : Gilles Villeneuve s'est tué deux semaines plus tôt, lors des qualifications du Grand Prix de Belgique, à Zolder. Ferrari n'engage qu'une voiture à Monaco, avec Didier Pironi.

Lors des qualifications, René Arnoux (Renault) signe la pole position en 1'23"281, battant Riccardo Patrese et sa Brabham d'une demi-seconde. Suivent l'Alfa Romeo du surprenant Bruno Giacomelli, puis Prost, Pironi, Rosberg et Andrea de Cesaris (Alfa Romeo). Les Renault n'étaient pourtant pas attendues en grande forme à Monaco, leur moteur turbo étant censé être un handicap sur la piste étriquée de la Principauté.

Au départ, Arnoux conserve la tête de la course et Prost se hisse au troisième rang, devant Patrese, avant de dépasser Giacomelli. Au quinzième tour, Arnoux abandonne suite à un tête-à-queue, et Prost se retrouve solidement installé en tête de la course devant Patrese, Pironi et de Cesaris.

À trois tours de l'arrivée, ces quatre pilotes mènent toujours la course dans le même ordre, mais ces trois derniers tours sont un festival de rebondissements et de coups de théâtre !

 

Keke Rosberg, Williams
Keke Rosberg, Williams

Des abandons à la pelle en fin de course

En effet, au 74e des 76 tours, Prost heurte le mur à la sortie de la chicane. Patrese s'empare donc de la tête de la course, mais au tour suivant, il part en tête-à-queue à l'épingle du Loews et cale ! Pironi prend donc la première place mais au dernier tour, il s'arrête dans le tunnel... panne d'essence !

C'est une aubaine pour de Cesaris, qui n'a marqué qu'un petit point depuis le début de sa carrière... mais l'Italien n'a même pas l'opportunité de mener la course : son Alfa Romeo tombe en panne d'essence presque simultanément... Derek Daly, quant à lui, aurait pu hériter de la victoire s'il n'avait pas heurté le mur au Bureau de Tabac avec sa Williams. Au micro de la BBC, James Hunt résume bien la situation : “Nous sommes dans une situation ridicule : nous sommes tous en face de la lignée d'arrivée, dans l'attente qu'un vainqueur la franchisse, et on dirait que personne n'arrive !

Pendant ce temps, les commissaires ont aidé Patrese à reprendre la piste, sa Brabham s'étant trouvée dans une position estimée dangereuse. L'Italien remporte sa première victoire en Grand Prix lors de la course la plus prestigieuse de la saison, mais n'est même pas conscient d'être premier lorsqu'il franchit la ligne d'arrivée ! Malgré leurs abandons, Pironi et de Cesaris sont classés respectivement deuxième et troisième, et montent sur le podium.

Mais que serait-il arrivé si Patrese n'avait pas été poussé par les commissaires ? Eh bien, les Lotus de Nigel Mansell et Elio de Angelis auraient signé un doublé. Ayant fini à un tour de Patrese, les deux hommes ont été classés derrière Pironi et de Cesaris, mais sans la présence du pilote Brabham devant eux, les hommes de Colin Chapman auraient été les premiers à voir le drapeau d'arrivée.

A-t-on jamais vu autant de rebondissements en moins de cinq minutes dans l'Histoire du sport automobile ?

 

Miniature Amalgam 1:8 - Lotus 79 de Mario Andretti, GP des Pays-Bas 1978
Miniature Amalgam 1:8 - Lotus 79 de Mario Andretti, GP des Pays-Bas 1978, sur Motorstore

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