Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Les doutes s'accumulent pour le GP des États-Unis

Le discours ferme des autorités locales, associé à la méthode de financement de l'événement, rendent le Grand Prix des États-Unis de plus en plus incertain.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38, devant Lance Stroll, Racing Point RP19, et Sergio Perez, Racing Point RP19

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38, devant Lance Stroll, Racing Point RP19, et Sergio Perez, Racing Point RP19

Mark Sutton / Motorsport Images

Toujours programmé à sa date initiale du 25 octobre, le Grand Prix des États-Unis fait l'objet d'une incertitude grandissante. La Formule 1 tente de mettre en place un calendrier alternatif pour lancer sa saison en juillet, suite à la crise du coronavirus, et celui-ci passerait par des épreuves sur le continent américain à l'automne. Néanmoins, la situation au Texas est compliquée pour les organisateurs, puisque le directeur de la santé publique d'Austin, Mark Escott, a tenu des propos peu rassurants. La possibilité d'organiser des événements d'ampleur avant la fin de l'année serait quasi nulle et, surtout, elle ne constitue pas une priorité pour les autorités.

"Les grands événements sont la première chose que nous avons stoppée et seront la dernière que nous relancerons, en raison du risque d'exposer les gens les uns aux autres, en particulier les gens d'un même foyer", explique Mark Escott au quotidien Austin American-Statesman. "Nous travaillons sur un plan pour aider à prévoir ce que nous pensons raisonnable, mais d'ici la fin du mois de décembre, nous n'avons à ce stade aucune indication selon laquelle nous serions capables d'atténuer suffisamment les risques afin d'organiser de grands événements, particulièrement ceux avec plus de 2500 personnes."

Lire aussi :

En guise de seule éclaircie dans son propos, Mark Escott admet qu'une amélioration des chiffres de contamination, notamment grâce aux mesures de confinement et de distanciation physique mises en place, pourrait changer la donne quant aux perspectives futures. Pour le Grand Prix des États-Unis, la situation est complexe car contrairement à d'autres circuits, l'organisation d'une course à huis clos pourrait ne pas constituer une alternative viable.

L'événement est en grande partie financé par un programme d'investissement basé sur l'affluence et sur les répercussions économiques positives qu'ont les spectateurs sur la ville d'Austin. En leur absence, le Circuit des Amériques ne serait vraisemblablement plus éligible à cette participation de l'État du Texas. Or si la F1 est prête à des concessions en Europe pour lancer sa saison quitte à perdre des frais versés par les circuits, elle compterait sur ceux des épreuves extra-européennes pour compenser les frais d'acheminement et de logistique naturellement plus élevés pour se rendre hors du Vieux continent.

Contacté par Motorsport.com, Bobby Epstein refuse pour le moment de s'épancher sur la situation. "Je ne peux vraiment pas commenter", fait savoir le patron du COTA. "Mais dans l'immédiat, la loi interdit les rassemblements de grande ampleur, et notre entreprise n'est pas autorisée à ouvrir". Le Circuit des Amériques est actuellement fermé, malgré l'organisation récente d'un événement caritatif lors duquel il était possible de payer afin de faire un tour du tracé.

Avec Adam Cooper  

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Todt compare l'ère Schumacher à l'époque récente de Ferrari
Article suivant Szafnauer pense que la F1 n'est pas la priorité des constructeurs

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse