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Boullier : Le GP de France à huis clos "n'était pas envisageable"

Au calendrier de la Formule 1, le Grand Prix de France fait partie des rares épreuves annulées et non reportées à cause de la pandémie de COVID-19. Éric Boullier explique pourquoi il ne pourra pas avoir lieu, pas même à huis clos.

Tribune de la ligne droite de départ/arrivée au Grand Prix de France de F1

La crise du coronavirus a eu un impact non négligeable sur le monde du sport automobile, et la Formule 1 n'y fait pas exception. Les dix premiers Grands Prix de la saison 2020 ont été pour la plupart reportés, certains même annulés. Ils sont trois dans ce deuxième cas : le premier est celui d'Australie, où les organisateurs ont expliqué avoir employé le terme "annulation" afin que la situation soit aussi claire que possible pour les spectateurs qui étaient déjà sur place. Le deuxième est le Grand Prix de Monaco, où l'installation des infrastructures en Principauté pouvait difficilement être réalisée à une autre période de l'année.

En ce qui concerne la course censée avoir lieu sur le Circuit Paul Ricard le 28 juin prochain, face à un contexte inédit, Éric Boullier (directeur général du GP de France) explique à Canal+ : "Tous les scénarios ont été étudiés, du huis clos au report en passant par le non-maintien lui-même. Le Grand Prix de France a un impact significatif sur l'économie de la région Sud. Cette décision s'est imposée avec les récentes décisions annoncées par l'État. On pense que c'est une décision responsable, la santé de notre écosystème F1 est primordiale."

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La phase de déconfinement engagée par le gouvernement français laisse en effet peu de marge de manœuvre pour la tenue d'événements de grande ampleur. Les rassemblements publics de plus de dix personnes demeurent interdits, tandis que le président de la République a précisé dès fin avril que les "événements avec public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu'à mi-juillet prochain". Or, même sans spectateurs, l'organisation d'un Grand Prix requiert la présence de milliers de personnes – écuries, commissaires, etc...

"Ce n'est pas une question de choix", insiste Boullier. "Pour organiser un Grand Prix à huis clos, c'est beaucoup de personnes. À titre de comparaison, un match de football à huis clos, c'est – on estime – 200 personnes. Un Grand Prix de F1 à huis clos, c'est dix à 15 fois plus de personnes. C'est beaucoup de gens, nous n'étions pas en règle avec les questions sanitaires imposées par le gouvernement. Ce n'était pas envisageable."

L'idée d'un report, également envisagée, s'est aussi avérée impossible à mettre en œuvre. "On a regardé. On a discuté avec les instances fédérales et la F1. Le Grand Prix de France s'inscrit dans le cadre d'un calendrier avec d'autres Grands Prix, et ce sont la F1 et la FIA qui gèrent cela. Les disponibilités du Circuit Paul Ricard n'étaient pas adéquates, nous n'avons pas trouvé de date de report possible."

L'équipe du Grand Prix de France va désormais s'efforcer de préparer l'édition 2021 de la course, après "neuf mois de travail que nous ne verrons pas complètement sur la piste", ne manque pas de souligner Éric Boullier. En attendant, les spectateurs disposant d'un billet peuvent se rendre sur gpfrance.com pour obtenir un remboursement ou un ticket équivalent en vue de 2021.

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