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GP2 - 10 saisons, 10 champions : Que sont-ils devenus ? (1/5)

C’est à Abu Dhabi, il y a quelques semaines de cela, que s’est achevée la dixième saison de l’histoire du GP2 Series

C’est à Abu Dhabi, il y a quelques semaines de cela, que s’est achevée la dixième saison de l’histoire du GP2 Series. Dix saisons et autant de champions, puisque les têtes couronnées ne sont pas autorisées à rester ou à revenir dans la discipline après leur sacre. Depuis Nico Rosberg, que sont devenus ces dix pilotes qui ont dominé l’antichambre de la Formule 1 ?

2005 - Nico Rosberg

Début 2005, Nico Rosberg était loin d’être le favori pour la saison inaugurale du GP2. L’année précédente, L’Allemand avait redoublé en F3 Euro Series et avait été battu par plusieurs de ses futurs adversaires en GP2, à savoir Alexandre Prémat et Nicolas Lapierre. Cependant, associé à Prémat au sein de l’équipe ART, Rosberg a engrangé des points précieux en début de saison avant d’enchaîner les podiums : dix podiums dont cinq victoires sur les quinze dernières courses. Son adversaire Heikki Kovalainen a mené la quasi-totalité du championnat mais a craqué sous la pression en fin de saison. Rosberg pouvait en tout cas s’estimer heureux d’avoir choisi ART : tandis que l’équipe française s’est avérée la meilleure du plateau, l’Allemand avait envisagé très sérieusement de signer chez BCN, écurie qui était très performante en F3000 mais qui resta en fond de grille en GP2...

Dès 2006, Rosberg a fait ses débuts en Formule 1 chez Williams. Malgré un premier Grand Prix flamboyant, lors duquel il est remonté dans les points et a signé le meilleur tour en course après un contact au premier virage, les deux premières saisons ont été relativement anonymes. Le fils de Keke est ensuite monté en puissance, dominant largement Kazuki Nakajima et montant sur le podium à plusieurs reprises en 2008 et 2009. Le retour de Mercedes en Formule 1 ne l’a pas beaucoup fait progresser dans la hiérarchie au début des années 2010, mais lui a donné l’opportunité flatteuse de dominer un Michael Schumacher un peu rouillé. Plus récemment, Rosberg a été associé à son coéquipier le plus coriace, Lewis Hamilton, avec l’intense lutte pour le titre mondial 2014 que nous avons tous observée avec intérêt. Celui qui a grandi à Monaco espérera prendre sa revanche l’an prochain.

2006 - Lewis Hamilton

C’est après avoir outrageusement dominé la saison 2005 de F3 Euro Series (15 victoires en 20 courses) que Hamilton a abordé le GP2 avec l’intention claire de gagner. Au sein de l’équipe ART, le Britannique n’a jamais été inquiété, bien que Nelson Piquet Jr ait constitué un rival crédible pour le titre.

Hamilton était tout simplement au-dessus de ses concurrents et a signé des manœuvres d’anthologie, comme lorsqu’il a dépassé deux rivaux à l’entrée de Maggots, à Silverstone, ainsi qu’une course qui peut légitimement être considérée comme la meilleure jamais réalisée par un pilote en GP2. Septième sur la grille de départ de la course sprint à Istanbul, Hamilton a fait le pari de privilégier la vitesse de pointe à l’appui aérodynamique, mais est parti en tête-à-queue dès le premier tour d’une course qui en comportait une vingtaine. Bon dernier, il a remonté l’ensemble du peloton et est monté sur la deuxième marche du podium. Réellement impressionnant.

Par la suite, Hamilton s’est montré digne de ce que ses performances en GP2 laissaient présager : il est monté sur le podium de ses neuf premières courses en Formule 1, et le débutant qu’il était est parvenu à se classer devant son double Champion du Monde de coéquipier Fernando Alonso au championnat, après la perte du titre mondial in extremis au profit de Kimi Räikkönen. Hamilton s’est rattrapé l’année suivante en étant sacré face à Felipe Massa grâce à un célèbre dépassement au dernier virage du dernier tour de la dernière course. L’année 2009 a été plus difficile au volant d’une McLaren décevante, mais Hamilton est tout de même parvenu à signer deux succès en fin de saison. Le Britannique a continué à engranger les victoires jusqu’en 2012 sans être pour autant capable de mettre un terme à l’hégémonie de Red Bull, et a ensuite décidé de partir chez Mercedes. Pari gagnant : malgré une année de vache maigre en 2013, Hamilton a disposé de la meilleure voiture du plateau cette année et en a fait le meilleur usage en remportant son deuxième titre mondial.

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