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Grosjean - Ceux qui prédisaient un "suicide pour ma carrière" ont eu tort

Romain Grosjean estime que son début de saison chez Haas a donné tort aux observateurs qui prédisaient que son arrivée au sein de la structure américaine était un "suicide" sportif.

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Romain Grosjean, Haas F1 Team

XPB Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team lors de la conférence de presse de la FIA
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Jenson Button, McLaren et Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16, et Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB12
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Romain Grosjean, Haas F1 Team

Romain Grosjean et Haas sont pour le moment les révélations de ce début de saison. Le Français, qui a inscrit des points lors des deux premiers Grands Prix - avec une sixième place à Melbourne et une cinquième place à Sakhir -, a été élu par deux fois "Pilote du Jour", une récompense instaurée cette saison.

Ce début de saison fait quelque peu oublier les doutes qui ont pu surgir lorsque Grosjean avait annoncé sa décision de rejoindre l'équipe de Gene Haas, nouvelle venue dans la discipline, en fin d'année 2015. Il quittait alors l'écurie Lotus - dont le rachat par Renault n'avait pas encore été finalisé - et d'aucuns estimaient qu'il pourrait bien regretter ce choix. Or, Renault n'a pas inscrit le moindre point en deux courses.

"Certaines personnes ont dit qu'il s'agissait d'un suicide pour ma carrière, mais je pense qu'ils avaient tort, donc désolé les gars", a expliqué Grosjean, revanchard. "Je suis très heureux. Je dis merci à Total, à Renault, à tout ces gars chez Enstone qui m'ont aidé, mais j'ai fait mon choix. Je croyais dans le projet et j'en ai vu assez pour penser que, avec quelques années en F1, ça pouvait être bien."

"Maintenant, nous voyons la réalité et oui, ça me permet probablement de grandir dans un environnement différent. Ils voulaient vraiment un pilote expérimenté, ils comptaient sur moi, et même si après des courses [comme Bahreïn] nous sommes fatigués car nous devons dépenser beaucoup d'énergie, de l'autre côté ça apporte toute la confiance qu'ils placent en vous. C'est très bien."

Améliorer la VF-16

Haas souhaite pouvoir apporter des améliorations régulières à sa VF-16, même si l'équipe estime que, dans sa configuration actuelle, tout le potentiel disponible n'a pas été débloqué. Pour Grosjean, le début de saison est une bonne base pour construire mais il ne se fait pas d'illusion sur le fait que les grosses structures vont elles aussi progresser quand elles apporteront leurs améliorations.

"Nous essaierons", explique le pilote au numéro 8. "Günther [Steiner] va pousser pour que nous ayons tout ce dont nous avons besoin pour avoir les améliorations. Nous sommes une petite équipe, contrairement à d'autres, donc ça va être plus difficile. Mais je pense que nous avons des personnes très intelligentes et il y a une direction dans laquelle nous voulons aller."

"Globalement, on veut plus d'appui sans avoir plus de traînée sur la voiture. On veut que quelques domaines soient améliorés. Je pense [qu'à Bahreïn], nous avons eu des idées claires sur ce que nous pouvions faire aussi avec le setup mécanique. On est habitué aux chiffres du passé, et on arrive ici et les chiffres sont différents."

"La F1 tend à aller dans une direction et, ensuite, on réalise que les chiffres ne veulent pas dire la même chose d'un jour à l'autre. Donc, il faut remettre son esprit à zéro. Ce n'est pas facile à faire."

Le challenge chinois

Après ces deux premiers GP, c'est la Chine qui se profile devant Haas. Un circuit dont les caractéristiques sont différentes et qui est très agressif avec les pneus avant. Une véritable découverte pour la structure américaine.

"En Chine, il y a aura un graining énorme à l'avant. Nous devons travailler là-dessus. Jusqu'ici, nous avons été très bons sur la protection de nos pneus arrière. Avec du graining à l'avant, je ne sais pas. Donc ça va être intéressant à voir. Tout le monde a des données importantes des années précédentes, l'équilibre mécanique et tout. Nous n'avons rien."

Avec Jonathan Noble

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