Grosjean devra composer avec les anciens freins Brembo
Les problèmes de freinage sont un sujet récurrent pour Romain Grosjean depuis son arrivée chez Haas F1 Team. En attendant un éventuel nouvel essai des freins Carbone Industrie, le Français doit composer avec les disques Brembo.
Photo de: Sutton Motorsport Images
La situation actuelle n'est d'ailleurs vraiment pas idéale, puisque Haas se retrouve à court du nouveau modèle de freins Brembo, utilisé pour la première fois en Chine, qui avait davantage donné satisfaction que l'ancienne version, dont les VF-17 devront se contenter au Red Bull Ring. Des évolutions sont toutefois présentes.
"Nous avons un nouveau système de refroidissement", révèle Romain Grosjean. "Nous allons essayer de faire avec ce que nous avons pour progresser au classement. Nous espérons avoir des nouveautés à Silverstone."
"Nous avons revisité beaucoup de procédures concernant les systèmes et le matériel dont nous disposons. À Bakou, nous n'avons pas utilisé le matériel que nous aimions en Chine, car nous n'en avions plus. Nous sommes donc revenus à celui de l'an dernier, dont je n'ai jamais été un grand fan."
Le même style de pilotage depuis toujours
La sensibilité de Romain Grosjean au freinage ne date pas d'hier. Le Français est revenu sur son apprentissage en formules de promotion, à l'aube de la saison 2004, alors qu'il n'avait que 17 ans.
"La première fois que j'ai pris le volant d'une Formule Renault 2.0 en France, c'était avec l'équipe ASM, qui s'appelle désormais ART", relate celui qui a couru pour la structure bourguignonne en F3 et en GP2. "Quand je rentré au stand, je leur ai dit que la voiture sous-virait. Ils m'ont répondu de retourner en piste, puis de revenir. Je suis revenu, et je leur ait encore dit que la voiture sous-virait. Puis ils m'ont montré où freiner, et je suis entré dans ce cycle où le freinage fait tout. Là, la voiture survirait !"
"J'ai fait deux ans de Formule Renault 2.0, deux ans de Formule 3, deux ans de GP2 avec le même style de pilotage, donc j'ai conservé ça en arrivant en Formule 1. Si je ne peux pas faire ça, je suis perdu. Cela a toujours été ma force de freiner tard, de freiner fort et de faire tourner la voiture en freinant, avec de beaux dépassements parce que je peux freiner tard. Mais quand ça ne marche pas, c'est le revers de la médaille."
Un top 10 délicat à atteindre
Quant à la hiérarchie du week-end sur le Red Bull Ring, Grosjean s'attend à ce que la lutte soit intense pour les points. "C'est très serré", confirme le pilote Haas. "Au début de l'année, Williams et Force India étaient dans cette lutte, et maintenant, ils sont devant."
"Cela dépend des courses ; il y en a où ils sont devant, d'autres où notre voiture fonctionne mieux avec les évolutions et où nous pouvons les devancer, mais c'est très délicat. Il y a deux Ferrari, deux Mercedes, deux Red Bull, deux Williams, deux Force India, c'est le top 10. Sur le papier, nous ne sommes pas dans le top 10, et y rentrer est très délicat."
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