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Pour Grosjean, les essais sur piste humide sont "trompeurs"

Le pilote franco-suisse poursuit ses essais ce jeudi dans le cadre de la journée des essais sur piste humide, qui permettra donc aux équipes d'avoir passé en revue toute la gamme Pirelli 2017.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

XPB Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17, s'arrête aux stands
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team, entouré par les médias
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team, est ramené au garage par les mécaniciens
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team, dans son cockpit avec la visière ouverte
Un pneu Pirelli est changé sur la voiture de Romain Grosjean Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

W.Z., Barcelone - Pour la dernière journée d'essais organisée sur le tracé de Barcelone, les pilotes doivent rouler sur une piste détrempée dans l'optique d'étrenner la nouvelle gamme de pneumatiques pluie et intermédiaires fournis par Pirelli cette année.

Chez Haas F1, c'est à Romain Grosjean que revient la tâche d'essayer ces nouvelles gommes. Un choix dicté par son patron, Günther Steiner, après la mauvaise prestation du pilote franco-suisse lors du dernier Grand Prix du Brésil, lorsque celui-ci est parti à la faute sur piste mouillée dans le tour de mise en grille.

Mais pour le pilote Haas, il est peu probable que cette journée dédiée aux enveloppes sculptées porte réellement ses fruits, alors que les conditions de piste n'ont rien à voir avec celles rencontrées à São Paulo l'an dernier, où la météorologie avait été autrement plus extrême. "Les tests sur piste mouillée sont toujours trompeurs, le niveau d’humidification change tout au long de la journée, et vous n’avez jamais le même niveau d’eau présent sur la piste", explique Grosjean. "Et c’est froid. Vous savez, il est peu probable que la plupart des week-ends de course se déroulent avec 5°C sur piste humide le matin."

"Il est peu probable que la plupart des courses se déroulent avec 5° sur piste humide le matin"

Ce premier roulage sur piste humide va tout de même offrir la possibilité aux pilotes de prendre connaissance des nouvelles gommes, et de constater si l'un des principaux problèmes de celles-ci l'an passé, l'aquaplaning, est enfin réglé. "Je suppose que cela va être un bon test pour Pirelli pour voir comment tout fonctionne. C’est un vrai challenge, avec les gros pneus, de régler le problème de l’aquaplaning et de faire en sorte que les pneus fonctionnent et se mettent en température", poursuit le Franco-suisse.

L'accident de Romain Grosjean lors du Grand Prix du Brésil 2016 n'a pas constitué un accident isolé, alors que d'autres pilotes se sont plaints d'un fort aquaplaning avec les pneus pluie de Pirelli. Une réunion a même eu lieu entre le manufacturier transalpin et les pilotes quelques semaines après la course, pour tenter de définir les axes de progression des futures gommes 2017.

Résoudre le problème d'aquaplaning

Si l'aquaplaning a donc représenté un problème récurrent chez les pilotes, Grosjean estime cependant que le manque de constance des pneus Pirelli a été le principal mal affectant les enveloppes italiennes ces dernières saisons. "Je ne pense pas que l’aquaplaning était le problème principal, mais plutôt le manque de grip à certains moments, comme cela a pu être le cas pour certains d’entre nous au Brésil, ce qu’on peut difficilement imputer à l’aquaplaning car il n’y avait pas beaucoup d’eau là-bas. Je me souviens des qualifications à Austin en 2015, où nous avons eu de l’aquaplaning, les voitures balançaient de gauche à droite dans la ligne droite en ne pouvant même pas aller droit car il y avait une grosse quantité d’eau. Au Brésil, il pleuvait un peu mais ce n’était rien de bien méchant."

En piste pour la première fois avec la VF-17 hier, Grosjean a signé le huitième temps en supertendres, après avoir bouclé 56 tours et connu des problèmes techniques dans la matinée. Suffisant cependant pour se faire une première idée des progrès réalisés sur les pneus secs. "Je pense qu’ils [Pirelli] ont fait un pas en avant. Les supertendres sont capables de faire deux ou trois tours, donc c’est une bonne avancée. Au moins une chose a changé : si vous bloquiez l’avant l’an passé, les pneus étaient de suite détruits et ce n’est plus le cas à présent, donc c’est positif."

Conformément à la nouvelle réglementation technique, les pneus de 2017 offrent donc bien une meilleure résistance, tout en épargnant aux pilotes le phénomène de surchauffe, même si Grosjean insiste sur le fait que les conditions ne sont pas représentatives d'un vrai week-end de course. "Le problème de la surchauffe semble s’être amélioré aussi, mais encore une fois il convient de prendre du recul, car il ne fait que 20°C ici. Mais de façon générale, ça a l’air bien. En pneus tendres, j’ai réussi à sortir trois tours chronométrés assez similaires, chose qui était impossible l’an passé."

Moins de surchauffe avec les pneus secs

Un autre point positif à mettre au crédit de Pirelli et lié à la résolution du problème de surchauffe des gommes, semble être la quasi disparition de leur décrochage, un phénomène qui, selon Grosjean, a dissuadé de nombreux pilotes de tenter des dépassements l'an passé. "Avec la largeur des pneus, je pense que nous pouvons avoir plus de grip, mais ils ont fait de bons progrès sur beaucoup de points que nous avions demandés", reconnaît-il. "La surchauffe était un problème en qualifications, mais c’était un vrai problème quand vous suiviez une autre voiture et que vous vouliez tenter une manœuvre de dépassement."

Néanmoins, ce progrès découle aussi, selon le pilote Haas, du changement global au niveau de la réglementation technique en termes aérodynamiques, les voitures de 2017 proposant beaucoup plus d'appui que leurs devancières. "Vous aviez moins d'appui aérodynamique, et si vous perdez de l’appui alors vous glissez plus, et si vous glissez plus vous faites davantage surchauffer vos pneumatiques, et il y moins de chances que vous tentiez une manœuvre de dépassement."

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