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Grosjean : "En F1, on n'a pas le choix de dire 'Je ne viens pas'"

Romain Grosjean est revenu sur l'annulation du Grand Prix d'Australie et la façon dont il a vécu la situation à l'heure où, de retour en Suisse, il fait également face au confinement général imposé par la pandémie de COVID-19.

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Mark Sutton / Motorsport Images

Alors que l'Europe plonge quasiment toute entière dans les mesures restrictives mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus, obligeant les pilotes comme le reste de la population à rester chez eux, Romain Grosjean a accordé un entretien à Canal+. Le Français est revenu sur la gestion du Grand Prix d'Australie et la manière dont il l'avait vécu sur place, après l'annulation de l'épreuve à quelques heures de son coup d'envoi.

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"C’était un peu spécial", a-t-il déclaré lors d'un entretien à distance. "J’étais très content d’aller en Australie, c’est un pays que j’adore donc je suis toujours très content d’aller là-bas. On a pu se préparer, tout était finalement bien. L’ambiance dans le paddock était un peu spéciale, on ne va pas se mentir, ce n’était pas l’ambiance qu’on a l’habitude d’avoir : beaucoup de questions sur le coronavirus, 'qu’est-ce qu’on fait là', si on avait le choix... Ben non, en Formule 1 on n’a pas le choix de dire ‘je viens, je ne viens pas’. Quand il y a une course, vous venez malgré les circonstances et on fait avec, donc on était sur place."

"Honnêtement, je suis déçu de la façon dont ça a été organisé, parce qu’annuler à deux heures des Essais Libres 1 alors que sur les 3000 personnes qui voyagent pour la Formule 1, de toute façon, on allait avoir un cas, c’était sûr à 99,99%... Donc tout annuler à deux heures des EL1 c’était un peu bizarre. Soit on aurait dû annuler avant, soit après, mais à ce moment-là, il n’y avait pas de plan et ça a manqué un petit peu."

"Il fallait que la F1 lance des messages"

Certains membres de l'équipe Haas ont fait partie des premiers cas inquiétants en lien avec le coronavirus à Melbourne, avant d'être testés négatifs, contrairement à l'employé de McLaren dont le cas positif a précipité la chute du Grand Prix. Grosjean a-t-il ressenti une inquiétude au moment où le doute s'emparait de son écurie ? "Je ne peux pas dire non car ce ne serait pas correct. Maintenant, on est tous touchés par le virus mais c’est vrai que les jeunes, on a peut-être plus de chances de passer à travers ou d’avoir quelques symptômes mais pas négatifs."

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"Après, c’est si on prenait le virus sur le paddock, qu’on rentrait à l’hôtel, qu’on croisait des gens... Il y a des fans qui ne comprenaient pas qu’on ne veuille pas faire de selfie avec eux. Ce n’était pas parce qu’eux étaient malades, mais c’était 'si moi j’ai le virus, vous me demandez de faire un selfie avec votre fils, avec votre papa'. Il y a le risque [que] je lui donne le virus sans savoir que je l’ai moi. Donc il y a aussi eu un manque de communication de ce côté-là. On a essayé avec le GPDA [l'Association des pilotes de Grand Prix], autant que possible, d’expliquer à la Formule 1 qu’il fallait qu’ils lancent des messages en disant ‘écoutez, pour votre sécurité, celle des pilotes, de tout le monde, il faut qu’il y ait des barrières’."

"Après, non, j’ai toujours su qu’on allait rentrer à la maison et que les choses allaient avancer. Maintenant, au moment de l‘Australie, [on pensait que] ça ne touchait pas autant les jeunes qu’aujourd’hui. Là, les cas augmentent. Quand on était en Australie, c’étaient les vieilles personnes, les personnes souffrant de maladies ; les 30, 40, 50 ans étaient plutôt sûrs. On irait maintenant, je ferais moins le malin."

Un "rythme de folie" de 18 GP en six mois ?

Avec l'annulation ou le report des quatre premiers GP de la saison, ainsi que les doutes importants qui planent au-dessus des couses prévues en mai, le début de saison semble devoir être repoussé, au minimum, au mois de juin. Grosjean s'attend en tout cas à un programme très chargé quand les hostilités reprendront. "Absolument aucune [information sur le moment de la reprise]. En tout cas, la dernière fois que j’ai parlé à notre chef ingénieur Ayao [Komatsu], c’était lundi ou mardi, on n’avait pas les mêmes rumeurs ou infos sur le moment de la reprise."

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"Pour le moment, il faut attendre. On voit tous les événements qui commencent à se décaler – je pense aux 24 Heures du Mans qui viennent d’annoncer qu’ils seraient en septembre –, donc il faut attendre. Maintenant, ce qu’on peut quasiment se dire, c’est qu’on n’aura pas de vacances cet été, on peut les annuler tout de suite. On va partir sur 18 courses en six mois et ça va être un rythme de folie."

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