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Grosjean et les "Jeux olympiques de la malchance"

Éliminé en Q2 à Montréal sans avoir pu aller au bout de son deuxième tour rapide, Romain Grosjean a préféré prendre un peu de recul sur la malchance qu'il accumule depuis le début de la saison.

Romain Grosjean, Haas VF-19

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

"Ce n'’est pas une marmotte ce coup-là !" Romain Grosjean a d'abord pris les choses avec beaucoup de philosophie, quand il a fallu réagir au micro de Canal+ après la séance de qualifications du Grand Prix du Canada. Après cette allusion à la marmotte qu'il avait malheureusement croisée en piste l'an passé, le pilote Haas a fait l'état des lieux d'un nouvel épisode difficile dans sa saison 2019. Seulement 15e sur la grille de départ, le Français n'a pas pu boucler le moindre tour chrono en Q2 samedi : la faute d'abord à un plat sur son pneu lors de la première tentative, puis à la sortie de piste de son coéquipier Kevin Magnussen. Pris au piège du fameux "Mur des champions", ce dernier a en effet provoqué un drapeau rouge qui a privé plusieurs pilotes de leur ultime run en Q2. 

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"Je pense que je suis aux Jeux olympiques de la malchance", ironise Grosjean. "En course, bien sûr ! Mes enfants vont bien, ma femme va bien, c'est ce qui compte le plus. Mais ça commence à faire chier. Si l'on repense à tout… La roue en Australie, Lance Stroll qui m'accroche à Bahreïn. Nous avons rencontré une défaillance de disque de frein à Bakou. En qualifications lors du dernier Grand Prix aussi [où il avait été gêné par Pierre Gasly]. Et puis ici à nouveau."

"C’était serré, on a souffert un petit peu. En Q2 le premier essai était vraiment bon jusqu’au virage 6, puis un blocage de roue me condamne un peu. En termes de performance, on savait que c’était tendu ce week-end. Après, voilà, ce n’est pas idéal. J’étais en avance sur mon meilleur temps... [avant le crash de Magnussen] Est-ce que ça passait ? Je ne pense pas. Mais ça aurait pu faire 11e, ce qui aurait été très intéressant."

Une situation différente de 2018

Romain Grosjean, Haas VF-19

Avec toute cette malchance à laquelle Grosjean fait référence, le début de saison a été loin des espérances, puisqu'il ne compte que deux points au compteur, grâce à une dixième place en Espagne et une autre à Monaco. Une situation qui, sur le plan des résultats purs, n'est pas sans rappeler celle de l'an passé, mais qui n'a en réalité rien à voir.

"C'est différent de l'an dernier, où je ne fais que 50% du boulot", lâche-t-il. "Cette année je me suis bien débrouillé. C'est le pire week-end, nous n'avons pas fait de relais en pneus tendres en EL3, mais nous avons bien rattrapé le retard, nous étions dans la bagarre. Alors oui, c'est décevant. Mais tout a une fin. Ça fait longtemps que je ne me suis pas retrouvé sur le bon chemin, mais ça arrivera un jour !"

 

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