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Grosjean - "Le jour où j’aurai peur, j’arrêterai"

Romain Grosjean, Lotus F1 Team

Photo de: XPB Images

Romain Grosjean, Lotus F1 Team
Romain Grosjean, Lotus F1 Team
Romain Grosjean, Lotus F1 Team
Romain Grosjean, Lotus F1 Team

Romain Grosjean est un adepte de la course à pied. Il faut dire que l’Angleterre, où il vit, n’est pas un terrain propice aux escapades à vélo. Le Franco-suisse s’amuse d’ailleurs à dire qu’il lui faut des pneus pluie s’il veut en faire. Malgré ces aléas, la vie de l’autre côté de la Manche n’est pas pour lui déplaire et représente depuis le début un côté pratique.

"Un simulateur avait été installé à l’usine Lotus située à côté de chez nous et je devais m’y entraîner deux fois par semaine", raconte-il pour Paris Match. "Maintenant, nous sommes deux pilotes à nous partager cette tâche [Jolyon Palmer en tant que pilote de réserve, ndlr]. Jusqu’ici je faisais le travail pour deux ! (rires)"

Le pilote est donc accompagné à l’usine. Mais pas seulement. Depuis 2012, il collabore avec Meriem Salmi, une psychologue du sport basée à Paris. Un travail régulier tout au long de l’année sans lequel l’année 2014 aurait été plus difficile à surmonter.

"Je n’ai pas connu pire année et je crois que si les mêmes choses m’étaient arrivées avant 2012, date à laquelle j’ai commencé un travail sur moi avec une psychologue du sport, j’aurais envoyé valser mon volant !", confirme-t-il.

En plus de ses déboires en piste, Grosjean a perdu des êtres chers, dont Jean-Pierre Frizon, son physiothérapeute, et Christophe de Margerie, le PDG de Total, partenaire et ami du pilote. Sans oublier l’accident de Jules Bianchi au Japon.

Les 24 Heures du Mans dans un coin de la tête

Ces épreuves ont sans doute permis à Romain Grosjean, qui a découvert la paternité il y a un an et demi, de relativiser tout en ayant conscience du risque encouru à bord d’une Formule 1 :"J’ai pleinement conscience d’exercer un métier à risque. Je suis quelqu’un de responsable, qui possède des assurances élevées de façon à laisser mon foyer à l’abri du besoin s’il devait arriver quoi que ce soit. En même temps, le jour où j’aurai peur, j’arrêterai."

Ce jour là n’est pas encore arrivé. Le natif de Genève entend poursuivre dans le monde du sport automobile encore douze ans, avec un objectif en tête : "J’aimerais gagner une fois les 24 Heures du Mans avant de poser le casque. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à 40 ans j’arrêterai définitivement et que je changerai d’univers."

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