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Interview

Grosjean : "Je pense que j'avais encore ma place en F1"

Non conservé par Haas F1 la saison prochaine, Romain Grosjean admet que son avenir passera probablement par une autre discipline. Il revient sur cette "page qui se tourne" et sur une décision prise essentiellement pour des raisons économiques.

Romain Grosjean, Haas F1

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Romain, qu'est-ce que ça fait de quitter cette équipe et peut-être la F1 ?

C'est un peu bizarre, c'est une page qui se tourne. Est-ce que c'est le moment où je me voyais quitter la F1 ? Pas vraiment, mais les circonstances sont telles avec le COVID et la crise financière dans les différentes industries, que c'est comme ça et il faut faire avec. J'avais envie de faire encore quelque chose en Formule 1 et je pense que j'avais encore ma place en termes de rapidité, d'expérience et de ce que je suis capable d'apporter à une équipe de Formule 1. Ici ils ont décidé de prendre une direction différente et c'est tout à fait compréhensible vu la situation.

Est-ce que vous avez déjà lancé des pistes ailleurs ?

Oui, c'est sûr, j'ai lancé des pistes. Je travaille sur plusieurs projets mais il n'y a rien de concret pour le moment. C'est très tard dans l'année, et c'est la seule remarque que je pourrais faire : si on avait pu l'apprendre un peu plus tôt, ça nous aurait potentiellement aidés un petit peu, car il y a des championnats qui débutent mi-janvier, donc ce n'est pas simple, en étant quasiment en novembre, de trouver des places. Mais je travaille sur différents projets. Je pense que j'arriverai à quelque chose de bien. C'est sûr, ce sera différent de la Formule 1, mais je vais peut-être retrouver la joie de gagner des courses, de me battre pour des championnats, aux avant-postes, ce que l'on met un petit peu de côté en Formule 1 quand on n'est pas dans les deux meilleures écuries.

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Est-ce que vous confirmez ne pas avoir de piste en F1, et que c'est donc la fin de votre carrière dans la discipline ?

Il ne faut jamais dire jamais, et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Pour le moment, il semblerait que ce soit le cas. Il ne reste pas beaucoup de places sur la grille pour l'an prochain, mais j'espère, pourquoi pas, pouvoir me dire qu'à un moment il y a des choses qui pourraient se libérer ou aller dans mon sens. Mais c'est sûr que je regarde aussi beaucoup en dehors de la Formule 1.

On dit que vous êtes allés dans le simulateur de Mahindra, la Formule E est-elle une option ?

La Formule E est bien évidemment une alternative pour le reste de ma carrière. C'est un Championnat du monde. C'est sûr que les voitures ne sont pas des F1 en termes de performance. Après, je trouve que le challenge de gérer son énergie et d'essayer d'être plus malin que les autres en course est plutôt rigolo. Oui, ça peut être une direction. Je regarde aussi du côté de l'Endurance, puisque je ne l'ai jamais caché, j'ai fait les 24 Heures du Mans il y a dix ans et je me réjouis d'y retourner un jour. C'est une course extraordinaire, c'est aussi quelque chose que je regarde. Voilà un petit peu les options. Mais comme je l'ai dit, on est tard dans l'année donc ce n'est pas simple de trouver les endroits où il y a de la place.

Je ne pensais pas que l'équipe cherchait autant de finances.

Romain Grosjean

Quand avez-vous appris que Haas ne souhaitait pas vous conserver ?

Jeudi soir dernier. Il y a une semaine.

Vous deviez vous en douter un peu...

Je me doutais qu'un de nous deux allait sortir. Je ne savais pas lequel mais je me doutais qu'un des deux pilotes ne serait pas là l'an prochain. Les deux, je ne m'y attendais pas. Je ne pensais pas que l'équipe cherchait autant de finances.

Les statistiques - Romain Grosjean

Est-ce que vous n'étiez pas au bout d'un cycle avec Haas ?

Tu renouvelles pour un projet qui a du sens à l'avenir, en termes de performances pures. Et là, d'après mes informations, je pense que ce n'est vraiment pas la direction prise par l'équipe. Et c'est ce que Günther [Steiner] m'a expliqué au téléphone. Quand je lui ai dit que je pensais qu'il allait en garder un des deux, il m'a dit : "Financièrement, je ne peux pas".

La situation est donc un peu grave chez Haas ?

Grave non, je ne pense pas, parce que j'imagine que Haas Automation fonctionne encore très, très bien. Mais je pense que la volonté de Gene [Haas] de mettre de l'argent dans le projet F1 est moins importante qu'avant. C'est la seule chose que je peux expliquer. Si vous regardez sa voiture, il n'y a pas de sponsor. Le financement venait quasiment à 100% de Gene, et j'imagine qu'il ne voulait pas remettre ce qu'il mettait avant, donc il a fallu trouver d'autres solutions.

Avez-vous pu vous entretenir avec Gene Haas ?

Je lui ai envoyé un message pour le remercier pour ces cinq années, car cinq ans dans une équipe ce n'est pas rien. Pour le remercier de m'avoir fait confiance au début. Je lui ai dit que j'étais content de ce que l'on avait accompli. Je pense que sur les trois dernières années il y avait mieux à faire. Je pense qu'il y a des choses qui auraient pu être faites différemment pour que l'équipe prenne vraiment un autre statut, mais ce n'est que mon point de vue. Il m'a répondu qu'il me remerciait à son tour, que j'étais resté en F1 bien plus que la plupart des pilotes, que ce n'était pas rien et que l'on se verrait ce week-end.

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